lundi 16 février 2009

Hugo Chavez, eh oui

Voilà, comme ça je suis sûre.

Je ne me suis pas livrée à une analyse politico économique sophistiquée, non, j'avoue.

Non, j'ai écouté mon vécu, les années passées dans un pays dont le Président manipule toute la presse et les infos, ce pays dans lequel on l'appelle "lui", "tu sais qui", "machin", "devine qui".

Oui, et au passage, ce pays n'est pas la France, je dis ça pour tous les andouilles qui frissonnent en se faisant peur avec notre Sarko, décidément antipathique (c'en est même pathologique ; il doit avoir peur d'être aimé), mais si unanimement critiqué et insulté (mon cher Sarkofrance, par ex, pour ne citer que lui car pour gagner du temps je le lis en priorité) que on peut encore se réjouir de la liberté d'expression.
Ça me fait penser à un sketch de Bigard qui disaiet en gros : dans les pays pauvres, le lait, même entier, ils le boiraient.
Eh bien, dans les pays pauvres, le Sarko, même agité, ils le prendraient. Enfin, d'un autre côté, la politique était ce qu'elle est, et le pouvoir ne connaissant plus alors de limitations, le Sarko subirait probablement une mutation qui l'amènerait à copiner à donf avec ... eh bien, les mêmes, le démocrate Khadafi, par ex, ou le Syrien.

Bref, toujours aussi obscure, je suis.

Donc sur ce blog j'ai trouvé les réponses auxquelles je m'attendais. Des populations peu éduquées, et matraquées par la télé. Et, oh, surprise, comme dans le pays où j'ai vécu, une élection.

Comme a dit ce matin mon mari, flegmatique : Encore un. Après Zinedine, après Bouteflika... Même les Iraniens font ça plus finement.

Et naturellement, ceux qui, avec des trémolos, te disent que Ahmedinejahd est un démocrate, ben ils disent pareil de Chavez.

A l'autre bord, nous avons ceux qui voient des communistes et des sales arabes partout.



Moi, je m'en fous, je vais aller me faire un sandwich huile d'olive jambon, avec des tomates.

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