samedi 15 août 2009

Les tribulations de Chinois en Algérie

ça me fait rire et en même temps ça me fait de la peine.

Histoire de Chinois, venus en Algérie, pour bosser. Evidemment, les Algériens, même si certains sont bosseurs, sont, dans l'ensemble, plutôt méditerranéens et avec une culture telle que le travail n'est pas une valeur.

Je précise que - bon. En Chine, la pression de la population est telle, et depuis des siècles, que des structures sociales très strictes ont été mises en place pour contrôler les gens et les faire bosser. Bosser aux champs, je veux dire. Bosser aux champs pour produire de quoi bouffer. Les structures rurales sont contraignantes et lourdes. Depuis longtemps.

Dans le monde arabo-méditerranéen, c'est très différent. Il n'y a de pression de population que très récemment, pendant des siècles le pays a été vide. Donc les structures sociales rurales sont lâches et ne mettent pas la pression sur le contrôle des villageois pour les faire travailler et produire plus. Chacun va à son rythme.

Et voilà que dans ce pays de nonchalance débarque des Chinois âpres au travail et au gain. Forcément, le courant ne passe pas comme ça...

Ce que l'article ne dit pas, c'est que les Chinois sont eux mêmes, en Chine, très racistes envers nombre d'étrangers (les Africains noirs, par ex). Car ce qui est affreux dans l'humanité, c'est qu'elle a partout les mêmes tares, et que ici, là, partout, on retrouve le racisme, l'oppression, etc....

En même temps, je trouve ça bien que l'immigration ne se fasse plus uniquement dans le sens Sud Nord. Là c'est Sud sud. Même si il y aura des problèmes, car l'installation dans un autre pays ne va pas de soi, ni pour ceux qui s'installent ni pour ceux qui accueillent, le fait que le brassage se diversifie me semble une bonne chose. OK, il y a des heurts : mais il n'y a jamais QUE des heurts. Il y a des gens qui se détestent, et puis des gens qui s'apprécient. ça prend du temps, mais les cultures s'ouvrent. Dans ce domaine, je suis naïve, mais je tiens à l'être. Je ne pense pas que le brassage culturel est automatiquement facile, mais il apporte un enrichissement.

Bon, c'est peut-être que je voyage ? Mais j'ai appris tant de choses en voyageant. Des choses apprises de l'intérieur, par l'expérience et non par la réflexion.

jeudi 13 août 2009

Retraite mère de famille.

Fin de la retraite des mères de famille.
Elle l'avait signalé.

Lamentable.

La façon dont on massacre notre système est écoeurante, c'est insupportable !

Insupportable est en dessous de ma pensée, bien sûr, mais c'est que je manque d'énergie pour songer à des mots plus forts.

Twitter

Bon, c'est marrant mais exagéré, non? twitter peut servir à des trucs plus sérieux, non?

mardi 11 août 2009

Connard

Un mot, une idée.
les gens plutôt de gauche qui méprisent ceux qui jouent le jeu de la société de consommation. Souvent il s'agit de personne qui peuvent s'éviter, de par leur naissance, de consommer, ils ont le choix. Ils sont entourés de gens qui peuvent les aider, matériellement, amis, aprents, pas forcément finacièrement, mais ne serait-ce que pour les vacances : quand on peut aller chez Machin ou Truc en vacances, même si ce ne sont pas des vacances en bonnes et dues formes, c'est plus facile de mépriser l'idiot qui n'a pas d'amis, tantes ou relations qui peuvent l'heberger quelques jours ça ou là.

Obscur, hein.

pendant des années, je ne pouvais pas partir en vacances. pas d'argent. Mais pas non plus d'amis pourvu de maisons de campagne. En fait si, en Terminale, je suis partie chez les grands parents d'une amie, c'était génial. mais après les grands parents ont vendu la maison pour un appart en ville.

Or, j'avais des amis très znes, très non à la société de consommation qui pouvaient se débrouiller : quatre jours chez une grand mère en Normandie ; une semaine chez un oncle. Etc. ça faisait, bon an mal an, un mois de voyage, voir plus.
Ils étaient très ironiques et condesendants sur les voyages organisés. Ah, les cons qui empruntent pour aller une semaine en Turquie, c'est des beaufs !!!

Oui, mais quand tu peux t'évader un jour par ci par là, même si tu râles car ton oncle est lourd et ta grand mère pénible, tu ne te rends pas compte.

Eh bien, ces gens là existent toujours.

Nous avons dîné avec un, hier soir.

Maintenant, j'ai des amis en Corrèze et une parente en bretagne. Donc, je peux m'évader, même si ça a des inconvénients. Mais je reconnais que, en s'organisant bien, ça permet tout de même de s'aérer.
Mais pour certains, les cons qui empruntent pour leurs vacances ou leur camping car sont quand même des connards.

Je déteste profondément cette mentalité.

samedi 8 août 2009

Suite de ma crise mensuelle

Nous venons juste de manger du yaourt en vrac avec des groseilles du jardin. Pas du nôtre (héhé, on n'en a pas) , mais d'un jardin.
Excellent.

ça me fait penser au concept de faux faux de - quelqu'un. Qui disait " Que se passerait-il si comme par un coup de baguette magique, Disneyland devenait réel? Si tous les artifices reproduits devenaient de vraies montagnes, de vraies personnes ? Ils seraient obligés de fermer."

(Je cite de mémoire).

Le vrai yaourt avec de vrais fruits, meilleur que le produit manufacturé. J'en mange une fois par an (deux - car il reste des groseilles). Mais c'est mieux que chaque jour un produit industriel.

Evident - mais pas tant que ça.

Sinon, ici, ils lancent les caisses entièrement automatisées. Rien à dire, sauf que pour quatre caisses, il y avaient trois emplyéss qui venaient faire signer les cartes (trois caissiers, quoi, non?). Curieux. Enfin je m'en fous. Peut-être c'est le début.

Le tag que je m'auto administre

Bien que je n'ai pas été tagguée par Juan, je m'en vais répondre à son tag, que je trouve très intéressant. Enfin je vais me faire mon petit délire/bafouille habituel (c'est ma crise de blog mensuelle, là, après je retourne dans ma grotte).

Le concept, c'est qu'il faut être de gauche et se mettre dans la peau d'une personne de droite.

1. En ces temps de crise généralisée des valeurs et du “système“, quels seraient vos points d’ancrage idéologiques à droite ?

2. Etant à droite, que soutiendriez vous plus que tout dans l’action du président Sarkozy ?


Déjà le truc c'est mon positionnement politique. Je suis parvenue, à ma grande satisfaction, à définir mon positionnement il y a peu (mais ça peut évoluer on ne sait jamais).

Je ne suis pas de gauche, mais je ne respecte que les valeurs de gauche (je ne suis pas de gauche car les gens de gauche bafouent plus ou moins ces valeurs selon moi).

Je ne suis pas de droite, pour des raisons plus épidermiques, donc plus difficiles à expliquer. En fait, je crois que je fais un rejet de la droite en raison de ma famille, ce qui est le cas de plein de personnes de gauche de ma connaissance. Pas que ma famille. J'ai aussi le souvenir de tous ces petits snobinards qui se la jouent "moi, je ne serai jamais au chômage", genre ils sont nés avec tout mais ils t'expliquent que si tu es fils d'employé communal et que tu bosses bien (gentil petit travailleur) à la fin tu réussiras - je suppose que l'on voit de quel type de raisonnement il s'agit, le mérite, truc qui me fait vomir. Si c'était vrai. Enfin bref. Après, j'abomine et j'exècre le système économique actuel (mais je me demande si des gens de droite peuvent le soutnir, je veux dire, quand je lis Adam Smith, ça m'arrive, je me demande comment on en est arrivé aux bonus des traders ; c'était pas écrit texto ; et le monopole ? enfin bref), en revanche je ne parviens pas à avoir confiance dans tous ceux qui évoquent sa destruction. Alors je pense quoi? rien, le sujet me semble énorme. Si j'avais le temps, j'y réfléchirai.

Venons au tag.

En crise généralisée des valeurs et du “système“, points d’ancrage idéologiques à droite

Mettons que je parle de mes tantes, des vraies de droite. Pour elles, je crois que ça serait la famille, et le travail. Elles ont aimé que Sarko parle de travail, de sérieux, de boulot. Mais elles voient bien que c'est dur tout de même, elles ne pensent pas que tous les chômeurs sont des feignants. Donc elles se disent en gros que c'est la crise, c'est dur, mais il faut bosser pour s'en sortir. En disant cela elles ne pensent pas aux traders et à toutes ces affaires qui défraient la chroniques, elles se réfèrent à une perception plus ancienne du travail un peu troisième république. Leur père (i.e. mon grand père) était pupille de la nation, orphelin de père, le fils d'une couturière, il a fait ses études pendant que sa femme était secrétaire et ensuite il est devenu directeur financier d'une boîte. Quand elles disent travail elles pensent à lui.

Mais je parle d'elle par honnêteté, pour qu'on voit d'où je viens, intellectuellement. Alors si j'étais de droite, quels seraient mes points d'ancrage idéologiques à droite ? Il ne me reste qu'à trouver, par défaut, ce que je peux apprécier dans la droite. Eh bien c'est pas dur : l'anti communisme. Le communisme auquel je pense n'est pas l'utopie à laquelle bien des gens se sont raccrochée, mais la réalité du communisme en URSS. Je connais une grande opposante au régime communiste (qui n'est d'ailleurs pas fort bien vue du régime en place), et les échos que j'ai eu sur sa vie me montrent à quels excès de non-humanité une idéologie peut être conduite. On trouve du reste les même excès dans des idéologies de droite ; mais, si je puis dire, ces idéologies de droite se présentent comme des extrêmes et (genre Le Pen) agonissent dans une même détestation du système la droite et la gauche. Ces idées sont immédiatement contre nature et pleine de détestation de l'autre. Or, l'idéologie communiste est beaucoup plus sournoise : elle se gorge de grands mots, justice, égalité, bonheur, elle ne prétend jamais asservir, sauf les "ennemis du peuple", elle prétend libérer, elle utilise le vocabulaire de la liberté, de l'amour, de la justice sociale, pour ensuite se retourner contre ceux qui ont cru en elle et les asservir. Quand j'étais plus jeune, j'étais vraiment de gauche, et quand j'écoutais parler les hommes de gauche, je les croyais. Je croyais vraiment qu'ils voulaient plus de bonheur pour tous, plus d'égalité. Comme une bécasse, je voulais que les gens apprennent à s'écouter, à se comprendre, à se tolérer. Je croyais, sincèrement, qu'avec des hommes politiques de gauche ces idées seraient défendues. Dans ma naïveté immense, je continue de penser que l'autre est toujours intéressant, surtout s'il est différent, parce qu'on a à découvrir en lui, dans son mode de vie, des choses singulières. C'est donc avec un dégoût immense que j'ai peu à peu pris conscience du cirque de la gauche. Il me semble qu'au mieux, s'agissant d'autres cultures, les gens de gauche sont paternalistes. Ils sont des chrétiens déchristianisés, et ils ont récupérés les plus abjectes pensées des dames patronnesses d'antan. Ils ne savent pas ce qu'est l'autre (arabe ou pauvre), ils s'aiment de se voir si compréhensifs devant lui. Ils ne pensent pas aux autres, mais à eux -mêmes. Du coup, ils me paraissent pire que la droite, qui au moins, dès le début, comme mes tantes, pince la bouche quand il s'agit de gens "pas comme nous", mais n'essaie pas de se faire passer pour plus gentille qu'elle ne l'est.
Bon, il est vrai qu'il existe aussi des gens de gauche qui croient en leurs idéaux, mais s'ils se trouvaient confrontés devant la réalité de la dictature stalinienne, ils pourraient, sans peut-être renoncer à leurs idéaux, renoncer à certaine façon de les défendre. Pour ma part, je crois que remuer de trop belles idées est dangereux.
Cependant, il y a une faille dans mon raisonnement : en effet, ces gens de gauche, en suivant la logique d'un système inhumain, ces gens ont tout de même lutté politiquement durant tout le XXème siècle et obtenu de belles victoires sociales. Mais il faudrait étudier le truc de près et voir si les hommes qui ont lutté le plus activement pour ces projets étaient des communistes socialistes ou des radicaux de gauche. Nul besoin d'être marxiste pour prôner, par ex, la Sécu ou les crèches. Mais il a fallu la force politique de ces hommes de gauche pour établir ces avancées.

Et si j'étais de droite, que soutiendrai-je dans l'action de Sarko?

Je reviens à mes tantes. Elles sont incroyablement sensibles à ses discours. (Comme du mon mari : " ce sont des personnes agées"). C'est fou. Elles ne se soucient pas de vérifier, même un tout petit peu, s'il se met en accord avec ce qu'il dit. Par ex pour la sécurité : OK personnes agées, mais si je leur dis que la droite est aux affaires depuis 1993 sauf 5 ans (1997-2002) et Sarko depuis 2002. Donc depuis le temps, ça va ils ont eu le temps de faire ce qu'il faut pour la sécurité. Mais non. Pourquoi? Elles ne savent pas dire et se murent dans un silence buté. Insupportable. Oui je sais on s'en fout. Mais quand même. Je les aime bien mais elles m'énervent.

Alors, que soutiendrai-je?

En gros, son attitude internationale. OK il s'agite, mais ça marche. Je ne sais pas si c'est efficace, mais il me semble nettement plus présent (même en agaçant) que Chirac. Je ne dis pas sa politique, il faudrait qu'il en est une (franchement, si quelqu'un la perçoit, il me le dit). Mais son attitude bravache, très française, est, quoiqu'on en dise, sympathique. Si l'on excepte l'ombre de Washington, on a qui en politique internationale? Hein? Zapatero? Bon, je l'aime bien mais il est falot. Merkel? Ah ah ah. Berl... - non j'arrête.

J'ai trouvé ce tag intéressant, je ne sais pourquoi. Peut-être le fait d'essayer de se mettre dans la peau de l'autre. Je ne sais si c'était le but, mais c'était intéressant.


reportage bidonnés de France 2 et TF1

Ils devront se justifier.

Pourquoi bidonnent-ils? Pourquoi ne structurent-ils pas différemment leurs reportages?

En fait, je crois pouvoir deviner. Je vois bien comment ça se passe pour moi à mon petit niveau.

Mes chefs veulent des synop clairs et très en avance. Ils veulent savoir ce que je vais dire, comment je vais le dire à peu près, pour faire leurs plans. Ils préparent d'avance ce qui sera publié.

Mais ils ne se basent pas sur ce qui est, l'existant, l'actu, les idées de ceux qui rédigent ; ils se basent sur le client et ses attentes. Ils ont des études qui leur permettent de bâtir des extrapolations sur ce qui va plaire ou pas ; il faut ensuite, leur des réu, que ce que nous proposons colle avec la vision qu'ils se font du client.


Cela me rappelle mes années dans le marketing : on teste : y a -t-il un marché pour un gâteau, une crème de jour ou un savon avec tel baratin (le gâteau sans sucre ; la crème écologiquement correcte ; le savon développement durable). Si oui, on produit le dit produit, et on construit autour un discours qui donne l'illusion de la réalité au produit. On fait de la pub etc.

De même dans l'enseignement. Les parents consomment de l'école. On ne peut leur dire "votre fils est nul car il ne fout rien " : ils paient l'école, ils doivent avoir de la formation. Ils ont payé pour. C'est comme si on disait au client d'un hôtel : Monsieur, vous n'appréciez pas l'hôtel parce que vous êtes nul : votre vulgarité d'esprit vous rend exigeant, sans vous rendre compte que vous n'en avez que pour votre argent en payant telle somme. On ne dit pas cela au client, on tente de la satisfaire car on est dans une logique commerciale. A l'école, on rentre dans une logique commerciale et on tremble de dire aux parentx des trucs affreux comme "pour apprendre il faut faire des efforts".

De même, le spéctateur, même s'il ne paie pas, veut tel ou tel type de reportage : un peu dramatique, avec des images qui font un peu peur, mais aussid es explications. On fabrique donc le reportage, de crainte qu'en partant de la réalité, elle ne daigne pas coller aux idées reçues de l'observateur, ce qui serait très ennuyeux.

Burqas 2

Comme on en aprle partout, impossible de l'oublier, ce débat qui me perturbe sur la Burqas. Il me perturbe d'autant plus que je ne lis personne qui a un avis que je puisse suivre, ni dans les pour ni dans les contre.

Je ne suis pas choquée mais très agacée par la Burqa. Très. Cependant, quand j'entends parler d'asservissement de la femme, je suis agacée.

La plupart des filles que j'ai vu voilées ou avec un foulard (pas une burqa ; je n'en ai jamais vues en burquas, et j'ai vécu dix ans en tout dans des pays arabes - mais j'ai vu des bédouine en abayas et masquées, ce qui est équivalent intellectuellement, sauf qu'il s'agit de cultures différentes, les bédouines ne sont pas Afghanes) le faisaient parce que :
  • c'était la mode
  • elles voulaient affirmer (en Europe) de façon provoc leur identité ou leur religion.
Il y a d'autres cas, c'est sûr, mais comme je n'ai pas d'expérience d'"asservissement de la femme" dans tout ça, et que les petites jeunes filles voilées qui traversaient les rues en grappes bavardes et rieuses jetaient des oeillades peu asservies aux jeunes gens qu'elles croisaient, je bloque sur cette histoire d'asservissement.


En revanche, en France, les filles font ça par provoc. ça donne envie de leur rentrer dans le lard. C'est peut-être une provoc débile. Mais encore une fois, je ne vois pas d'asservissement.

Vais-je arrêter de manger chinois car je renforce l'influence culturelle chinoise, et qu'en Chine il y a des camps de concentration ?

Donc, je me fous du voile ou de la burqas qu'on porte.

Mais comme j'ai horreur de la provoc, je n'aime pas qu'on porte un voile ou une burqa.

Je formule donc ma conclusion :

La burqa ne symbolise pour moi rien.

Mais le voile symbolise une opposition bécasse et stérile aux idéaux républicains, une façon de dire "la france n'est pas gentille avec nous !" si on est beur ou si on vient juste d'émigrer, mais bêtement et pas constructivement.

Et je regrette qu'il en soit ainsi. Je trouve les voiles jolis et j'aimerais qu'ils cessent d'être des symboles d'autres choses.

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