tag:blogger.com,1999:blog-58551593339484976622024-03-04T20:20:19.589-08:00liviaLiviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.comBlogger107125tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-77144323553875052542010-02-03T00:58:00.000-08:002010-05-03T01:15:29.482-07:00Trucs compliquésNotes pour moi.<br /><br />Nous allons nommer mon amie Marion et une autre Christiane.<br /><br />Avec Marion je suis amie depuis une vingtaine d'années et nous échangeons beaucoup sur le quotidien. Nous avons ensemble tendance à couper les cheveux en quatre. J'ai bcp raconté mes soucis familiaux, compliqués et frustrants. Elle aussi.<br /><br />Avec Christiane, on se connait depuis plus de 30 ans. Christiane ne coupe pas les cheveux en quatre, donc je me confie peu sur le mode je raconte toutes mes petits misères apr le menu avec détails, photos et analyses. On parle des choses en gros, vue de loin, et de ce qui va.<br /><br />Après m'être sentie proche de Marion, à qui je pouvais vraiment tout dire, y compris des trucs très cons, elle m'ennuie : j'en ai marre d'aller me regarder le nombril d'aussi près. A la limite, un coup de gueule ponctuel sur ma famille, ça me soulage, mais les récits détillés, moins qu'avant. Je commence à raconter, et au fur et à mesure que je détaille l'horrible évènement, mon récit le fait tomber en lambeaux et je me rends compte que je me torture avec du vent (ou quasi).<br /><br />En revanche, avec Christiane, j'évoque ma famille, ses remarques de bons sens me réduisent au silence et j'ai très vite envie de changer de sujet , je change de sujet et nos conversations sont plus gaies et positives. On rigole, on pouffe et c'est bien.<br /><br />Avec Marion on ne pouffe pas ; ou douloureux.<br /><br />Cette situation a évolué doucement, de façon quasi souterraine et voilà ce qui explose au grand jour maintenant :<br />Parler avec Marion m'ennuie. Elle m'agace en me racontant ses microscopiques malheurs ; du coup, je me regarde et me vois avec horreur et honte en train de faire la même chose. Je tente de cesser de parler de moi, et j'y arrive parfois ; mais alors, soit je l'écoute me raconter ses problèmes (et ça m'ennuie), soit je me retrouve piégée par les sujets de conversations et je ne réussis pas à mempêcher d'aborder les sujets récurrents. Je m'entends prononcer des mots que je prononce depuis 10 ans (ou 20?). Je me plains des mêmes personnes dans les mêmes mots, j'ai honte et je voudrais me taire mais la force de l'habitude me pousse à continuer. Quand la conversation est finie je me sens sale. J'en veux à Marion, alors qu'elle ne m'a pas obligée à parler. Mais sa façon de se raconter, les thèmes abordés me conduisent inéluctablement à craquer.<br /><br />Parler avec Christiane m'amuse. On sautille sur tous les sujets. On parle de livres,c ar elle lit, elle a le temps ( Marion préfère ne lire que de "bons auteurs", par manque de temps, pour ne pas se polluer avec des mauvaises oeuvres ; résultat, on ne peut pas taper sur Beigbeder avec elle, elle ne sait pas qui c'est). Elle lit des livres d'aventures pour ado de ces enfants, on parle de ça et c'est amusant. Elle me dit qu'elle est une cuisinière nulle. Je lui dis qu'elle a une carrière brillante. Elle est contente que je lui dise des trucs gentils, et elle m'en dit. Là, c'est moi qui suis contente. Bref, on passe d'agréables moments.<br /><br />Et, pour tout arranger, je culpabilise. Puis je et dois-je et vais-je laisser tomber Marion parce qu'elle m'ennuie ? Ou alors, dois-je écouter ses jérémiades ?<br /><br />Il y a une suite.<br /><br />(oui, ici 'est introspection à la con - mais bon).Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-88569522809194720582009-11-09T06:47:00.001-08:002009-11-09T06:47:54.936-08:00Ah au fait...... on ne part pas. J'en suis toute chose. Contente, mais perturbée : je m'y étais si bien préparée...Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-72577768895009918452009-11-09T06:06:00.001-08:002009-11-09T06:44:50.845-08:00Gwenaelle Aubry... a obtenu le Femina pour son livre, personne, que j'ai lu et beaucoup apprécié. Il me semblait avoir des accents de vérités surprenants, surtout dans la mesure où l'on n'invente pas une histoire pareille, mais comme elle a eu le Fémina je découvre que ça n'est en effet pas tout à fait un roman.<br /><br />Comme c'est étrange. Stupide? Aberrant ? d'être plus émue par une histoire vraie qu'un roman. Ou émue autrement ? Cette nouvelle me permet de comprendre la façon dont j'ai aimé ce livre ; ce n'est pas un texte littéraire, bien qu'il soit écrit ; c'est un texte humain.<br /><br />En le lisant il m'est venue une idée assez étrange : est-ce que la façon dont nous regardons les autres n'influe pas sur eux ? Si je regardais autrement ma famille (j'ai déjà parfois joué à le faire) ils nous paraîtraient plus aimables. Le regard de Gwenaelle sur son père, dans ce texte, semble plein de tolérance et d'amour et je n'ai pu m'empêcher de l'admirer.<br /><br />En disant que la façon dont nous regardons les autres infle sur eux, je me suis mal exprimée : j'avais un point de vue plus décisif encore : si je réussissais à construite un texte positif mettant en scène ma famille sous le bon angle, ne les aimerai-je pas plus ? j'ai déjà joué à ce petit jeu troublant avec l'un des membres de ma famille.<br /><br />En fait je me suis piégée à ce jeu. Voici comment. Je parlais de cette personne (appelons là Béa) à une certaine Emma. En la décrivant, j'ai dit par exemple qu'elle était une des personne que je connais qui profite le mieux de la vie, avec quelque chose de proustien : Béa prépare son repas, dresse la table pour elle toute seule coquettement, se sert le repas, et se comporte comme si elle était elle même la cusinière et la servante et la maîtresse de maison qui déguste le plat. Son repas fini et même dégusté, avec plaisir, elle débarrasse vite, nettoie et range tout. Puis s'assied dans son fauteuil, pousse un soupir d'aise et se met à lire. Elle a un joli appartment bien décoré et n'achète que très peu de choses, puisqu'elle a déjà tout ce qu'il lui faut : c'est à dire non pas "tout" mais suffisamment. Sa vaisselle est belle, ses nappes aussi... Et tandis que je parlais à Emma, une image proustienne, justement, de Béa se formait, une femme bourgeoise, mais sans excès, vivant dans une sorte de simplicité luxueuse (car c'est l'impression que l'on a chez elle : une terrible impression de luxe, alors que tout ce qu'elle a a été acheté il y a longtemps et n'est donc pas de ce luxe actuel qui consiste à avoir les trucs dernier cri). En fait, elle vit, si je puis dire, dans le vrai luxe, puisqu'elle n'a plus besoin de rien.<br /><br />Au fur et à mesure que je parlais, je me rendais compte que je ne pouvais pas dire à Emma qui était réellement Bea. Non pas que cela me soit impossible ; mais, alors même que je parlais, que je multipliais les exemples, que j'enrichissais ma description, les mots, au sortir de mes lèvres, prenaient un autre sens que je ne maîtrisais plus. Emma était remplie d'admiration pour ma tante ; par la suite, il en a été de même pour tout ceux qui l'ont rencontré : avec ma description et son attitude, Béa semble un archétype de femme bourgeoise simple et dynamique. Son racisme et ses valeurs d'extrême droite sont totalement masquées. Mieux, ce sont presque les autres qui me l'ont fait voir autrement.<br /><br />Idem, quoique moins net avec mon père, qu'une de mes amies au moins prend pour un doux rêveur, une sorte de monsieur charmant. Moins net, car je l'évoque peu, il m'insupporte totalement. Alors que je suis estomaquée et furieuse de son aveuglement et de son égoïsme, j'ai au moins trois amies qui louent son amour de la culture et de la musique et sa gentillesse. A leur répéter qu'il n'a aucun sens de la musique, aucun rythme, une culture musicale de paysan, qu'il ne connait aucun écrivain, ni philosophe et que son activité favorite est la critique, amère et agressive, je passe pour une mégère débordante de rancoeur.<br /><br />Mais qu'il serait doux de me construire un monde où je vivrais dans cette image de mon père... J'évoquerai sa passion pour la musique (inopérationnelle, le malheureux massacre les airs qu'ils s'acharne à jouer, mais bien réelle et sincère pourtant), son goût pour les dictionnaires, et le fait qu'il est capable de s'immerger des heures durant dans des lectures mystérieuses dont il ressort les yeux brillants, avec des commentaires enthousiastes qui ennuient tout le monde mais le font passer pour un doux passionné. J'ai tendance à le rendre lourdement responsable de certaines situations familiales, tant il est aveugle à ce qui se passe autour de lui et découvre avec 20 ans de retard des choses que n'importe qui, selon moi, aurait vues avant.<br /><br />Mais somme toute, j'enrage (comme le Shtroumpf grognon) alors que tout le monde s'en moque. Dernièrement, relativement à certains évènements, j'ai décidé de prendre l'air enthousiaste et détaché, comme si je trouvais tout formidable et génial et super et extra. Résultat, tout le monde est de bonne humeur. Alors que mon antérieure lucidité ennuyait tout le monde. La famille adore les apparences. Et à ce petit jeu, en réalité, je peux être beaucoup plus forte qu'on ne croit.<br /><br />On me dirait bien loin de Personne ; pourtant, je suis dedans. j'ai tellement été impressionnée par le récit sans rancoeur de l'auteur. Est-ce une posture intellectuelle, littéraire ? Est-ce que, comme dirait mon amie qui n'est plus mon amie, l'important c'est l'amour et l'auteur s'est sentie "aimée" par ce père et hop, ça suffit ? Il me semble que si j'avais écrit un roman de ce type, j'aurais multiplié les plaintes, les récits rancuniers, furieux, les reproches. J'aurais cherché à dépecer les gens, à exhumer leurs défauts, et à me gargariser de rage. Mon amie Angèle me dirait que je me ferme à l'amour et aux autres et elle aurait raison, mais que m'importe.<br /><br />Personne est un très beau texte ; et je déplore de parler trop de moi.<br /><br /><br />Note : si j'avais été Chateaubriand, avec mon père qui va et vient dans le salon, je l'aurais surement détesté ; je réalise en ce moment que cette posture rageuse, héritée, peut-être mal, de la psychanalyse, les parents qui font du mal, etc, pose l'enfant en victime, obligée de surcroit, et manque horriblement d'élégance. A exprimer sa colère et sa douleur, on se libère peut-être, mais sans panache.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-31880370680254219482009-09-29T06:27:00.000-07:002009-09-29T06:35:20.048-07:00Diversfatiguée et énervée, voici pourquoi.<br /><br />Nous allons peut-être (mais peut-être pas) changer de géolocalisation, si je puis dire. Au delà de la lassitude que je ressens face au moindre carton, ça serait peut-être pour un pays arabe. Aaaaah. Le retour du bougainvillers. La fin du jambon. On ne peut pas tout avoir (et c'est bien dommage). L'alcool est en vente libre. Je ne suis pas alcoolique, hein - mais française. Mon souci, c'est le vin : quel vin ? (NB : en Europe du Nord ils vendent du vin en POUDRE - no comment - donc c'est pour dire que question vie quotidienne, il y a pire que les pays musulmans - je n'aime pas la bière).<br /><br />Je lis comme une furieuse des tas de livres.<br /><br />A part ça, la petite phrase de Sarko, l'utime, j'adore :<br /><br /><h1 style="font-family: arial;" class="title3"><span style="font-size:100%;">Sarkozy et les "coupables" de Clearstream: "S'il y en a qui veulent se sentir visés, ça les regarde"</span></h1><br />Trop bon, non? Martine- Ségo, c'est moins vert, moins saignant. Là, c'est violent, je trouve. On attend la réponse de Villepin. On dirait des gosses. Boys need toys, comme disait le père d'un de mes élèves à la tête de son gros 4x4 (mais si on va dans le pays que je disais, on en achète un, j'ai compris, 9 ans dans des pays soient aux routes défoncées soient avec que de la piste - j'ai compris).<br /><br />Voilà, c'était le post je me défoule car peux pas le dire ailleurs, rhhhhaaaaa.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-36973428570757468302009-09-25T10:31:00.000-07:002009-09-25T10:51:05.332-07:00Medina<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX5OwgcDyvC2-Sf1I8PW3LwcK19EEQ5jxVlRCwYhFewmcNUp-iZV6aUFYNOQLOr-gKhM-uoPrQSZ3VqesCjKOYhjzBMcFDZ8_s4tPKmq7SnJtsReVeAix5sPAkx7JhHl9M0UtLlmmsD148/s1600-h/sousse.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX5OwgcDyvC2-Sf1I8PW3LwcK19EEQ5jxVlRCwYhFewmcNUp-iZV6aUFYNOQLOr-gKhM-uoPrQSZ3VqesCjKOYhjzBMcFDZ8_s4tPKmq7SnJtsReVeAix5sPAkx7JhHl9M0UtLlmmsD148/s320/sousse.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5385463188509054322" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Le tag précédent me rend chose. Ah, une maison blanche, avec un bougainvillers à côté... Une petite épicerie un peu plus loin, et en ville, le marché toutes les semaines. Pas le marché d'Europe, non, un marché où il n'y a que le nécessaire, et d'insolites produits chinois...<br /><br />Il n'y a pas partout des trottoirs, il n'y a pas partout des choses à vendre ou acheter. La rareté est là, à ne pas confondre avec l'indigence, mais la rareté. Les gens ne rêvent cependant que de consommation, puisqu'ils en manquent. Si fort est l'attrait des besoins que l'on crée.<br /><br />Là bas, quand il n'y a rien, il n'y a rien. On fait le plein soigneusement avant certains voyages. On n'oublie pas l'eau non plus. La vie est plus vraie, elle vous frappe si vous n'êtes pas sur vos gardes. Dans mon pays de coton, j'ai oublié ça.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-71729422503041920172009-09-25T10:00:00.000-07:002009-09-25T10:28:43.755-07:00un tag<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong><span style="font-weight: normal;">Non sans ahurissement, je découvre que Mathieu, qui est une mère pour moi, je trouve, m'a <a href="http://lespriviliegiesparlent.blogspot.com/2009/05/chaine-penible-et-hadopi-adoptee-dure.html">taggué</a>. ça fait quatre mois. Il n'est pas trop tard.</span><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>1) Quatre métiers que j'aurais aimé exercer</strong> : responsable du développement d'une ONG, jongleur, musicienne, cambrioleur.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>2) Quatre films que je connais par cœur</strong> : les Tontons flingueurs, Fanny et Alexandre, The Party, Coup de tête<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>3) Mes quatre livres préférés</strong> : La recherche du temps perdu, Beloved, Sénèque (mettons : de la colère), le Père Goriot (ou la cousine Bette ?)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>4) Quatre émissions ou séries télévisées</strong> : Star Trek, Hormiguero, <span style="font-style: italic;">Guignols de l'info</span> et le <span style="font-style: italic;">Dessous des cartes</span> (je copie Mathieu, moi non plus je n'aime pas la télé).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>5) Quatre endroits où j'aime passer mes vacances</strong> : Paris, la Bretagne, l'Ardèche, Paris.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>6) Quatre webs que je visite quotidiennement</strong> : impossible à dire.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>7) Quatre plats que je ne mangerai jamais</strong> : la cervelle, la viande de cheval, les ailerons de requins et le crocodile (j'en ai eu l'occasion).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>8) Quatre plats que j'adore</strong> : Quatre ??? le foie gras (cuit, mi cuit, poelé), le jamon iberico, les oeufs, la viande de boeuf crue.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>9) Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment</strong> : hou, trop intime ! Dans une certaine maison de campagne, dans une maison surplombant une médina, à New York, à Urumqi (mais avec Internet).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>10) Quatre personnalités passées ou présentes que j'aimerais rencontrer</strong> : Newton, Sénèque, Saint Thomas et Toni Morison<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><strong>11) Quatre vœux pour l'année prochaine</strong> : qu'un homme ou une femme politique compétent et à peu près désintéressé apparaisse, plutôt à gauche, mais sinon à droite, que le conflit israelo-palestinien s'arrête tout de suite, qu'Ahmedinejad meure d'un arrêt cardiaque (ou en trébuchant dans la rue, un truc tout con), que je trouve du boulot dans le domaine qui m'intéresse<br /></span></p><span style="font-family: Arial;"><strong>12) Taguons des gens</strong> : Euh...je sais que c'est une chaine, mais dans ce blog je suis plutôt repliée sur moi-même, autant l'avouer. Enfin ça se voit. Je ne tague personne. Désolée (enfin si un lecteur passe là et qu'il veut le faire, qu'il fasse le tag !). </span>Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-31760139342981386432009-09-15T05:14:00.001-07:002009-09-15T05:56:53.760-07:00Hortefeux et tout et toutPlus ça va, plus ça me donne envie de vomir.<br /><br />Je suis passée par toutes les phases. D'abord, sans voix. La blague à deux balles que j'ai même entendu chez des "arabes", si je puis dire (si je puis dire car les "arabes", au fond, n'existent que de loin j''ai déjà du le dire ? quand on connait untel, untel et untel on a affaire à des gens, par exemple à un prof, un baratineur ou un con, mais pas des "arabes" - des gens). Mais ils sont d'un pays (dont je ne dirai pas le nom, allez disons la Maghrébie), et certains font des blagues, très post colonialistes, en reprenant l'image qu'on a d'eux. Certains ne font pas de blagues du tout. Mais ceux qui font des blagues font ce qu'ils veulent, et ne sont pas Ministre, et pas français.<br /><br />Après, le lynchage médiatique m'a gavé, bon.<br /><br />Ensuite, l'absence totale d'excuses du genre "OK j'ai merdé", pour finalement en faire un peu quand même... c'est d'un goût.<br /><br />Et là je tombe sur<a href="http://www.causeur.fr/le-pluriel-ne-vaut-rien-a-l%E2%80%99homme,2980"> ce post</a>, le pluriel ne vaut rien à l'homme, qui dit, autrement, au fond, que quand on est plus de deux on est une bande de con (ce que j'ai toujours pensé). Mais il ne dit pas que ça. Il commence par exemple par dire que quand même il faut bien reconnaître qu'au fond les arabes il préfère ne pas en voir trop d'un coup dans une banlieue. Attends je cite.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Car je l’avoue sans fard (je dis sans fard, même si Piffard c’est un pseudonyme, je sais, je sais, courageux mais pas téméraire), les Arabes, perso, dans mon coin de banlieue, je préfère les rencontrer seul à seul plutôt qu’en bande. Seul à seul, je l’ai souvent remarqué, le Français d’origine maghrébine se montre dans l’ensemble beaucoup moins lourd, beaucoup plus poli et plus ouvert à la discussion interculturelle que lorsqu’il se promène en bande dans Rosny 2 par exemple.</span><br /><br />Et là ça me fait tout drôle. Pourquoi ? parce que moi, dans une banlieue, quelle qu'elle soit, et même, mettons, sur la Place de la cathédrale de Chartres ( c'est à dire en Centre Ville) je n'aime rencontrer aucune bande. Ce n'est pas qu'ils soient arabes le problème, c'est la bande. Alors si c'est une bande de personnes agées, je suis moyennement contente car je vais devoir me frayer un chemin et ils seront peut-être bien malaimables, mais si ils sont jeunes je vais faire attention au contexte : une bande de lycéen, donc un groupe scolaire, c'est bruyant, ça peut être pénible, mais sans plus. Mais que dire d'une bande de mecs, même blonds, qui n'ont l'air ni touristes, ni lycéens ? ça me fera drôle.<br /><br />Alors, je suis d'accord avec l'auteur, mais je me demande pourquoi, parlant de bande, il commence par évoquer des arabes en banlieue.<br /><br />Ensuite, il parle du nombre, et dit que quand les gens se regroupent, ça peut tout de suite créer un problème - ? Un groupe de touriste, même si c'est chiant, ça ne crée pas de problèmes majeurs. C'est le côté "bande", en effet, et non pas groupe - petite communauté qui se sent en opposition aux autres. Par ex, un jour, en Maghrébie, une "bande" de Français enivrée (et pas jeune) avait fichu le bazar dans un hôtel. Ils n'auraient pas fait ça en France.<br /><br />Je ne vois pas en quoi ça excuse la sortie du ministre. Imaginons que justement, un ministre de Maghrébie, relativement à cet incident dans l'hôtel, avait dit qu'Un Français ça allait mais que plusieurs, là ça créait des problèmes, eh bien, autant les Français méritaient une amende et de réparer ce qu'ils avaient cassé, autant le Ministre n'aurait pas eu à dire ça. Pour autant, ma copine Sana aurait pu le dire, je lui aurais dit oh ça va, hein, mais elle n'est pas Ministre.<br /><br />Il y a des attitudes et des mots à avoir quand on est Ministre. Surtout en déplacement officiel.<br /><br />mais alors, bon, on a la meute qui hurle, bien contente, mais on a aussi ceux qui trouvent qu'il faut fermer les yeux. ben non, il ne faut pas fermer les yeux, aussi déplaisante que soit la meute.<br /><br />Oui, ces blagues là, des tas de gens les font, mais ça ne les rend pas acceptables. Peut-être qu'on ne va pas les lyncher pour ça, mais ça ne rend pas les blagues acceptables.<br /><br />Incroyable comme cet incident fait réagir les gens... A tous les niveaux. Incroyable de voir comment finalement il faudrait pour certains avoir de l'humour. Enfin avoir l'humour qui arrange.<br /><br />Moi, je ne sais pas si Brice Hortefeux aurait du démissionner. Il aurait du s'excuser sincèrement et dire que ça lui avait permis de comprendre l'énormité de sa bourde. Là, il s'en est encore tiré par une pirouette malhonnête intellectuellement, du genre j'ai pas voulu dire ce que j'ai dit, mais désolé si ça a blessé.<br /><br />Entre le Casse-toi pauv con et ça, on a décidément un gouvernement plein d'élégance, de tolérance, et d'ouverture à l'autre. Bravo. Enfin, d'un autre côté, si l'élégance, la tolérance et l'ouverture à l'autre étaient des qualités de gouvernement, depuis le temps, quelqu'un s'en serait rendu compte.<br /><br />Bon, et alors ce malheureux Amine, avec les dames qui lui caressent la joue et qui joue le petit arabe qui picole et bouffe du porc.... eh bien j'ai eu une copine (Sana) qui faisait aussi, à son corps défendant, l'arabe de service. Celle à qui on dit : ah mais toi t'es pas comme les autres. Et qui se trouve comme ça séparé de sa communauté, il faut choisir. Ou rejetée dans les bachées méprisées, ou française (donc bien). Une position agréable, vous imaginez.<br /><br /><br />Attends, je reviens sur le début. Oui, en fait, en banlieue, ou en centre ville, n'importe qui en bande peut faire peur. Quelque soit son origine. La raison, je crois que c'est plus le système social qui est en cause. Si la banlieue ou la zone est plus pauvre et ses sent exclu du reste de la communauté, elle craint, toute ethnie ou couleur de peau confondue.<br /><br />En Maghrébie (une zone archi remplie d'arabes), il y a aussi des banlieues qui craignent. Va te Balader en centre ville, dans le bled arbi, rien à craindre. mais dans d'autres coins, c'est chaud. Le problème est économique. Alors en France, les merveilles de l'intégration font que certes, dans certaines zones, banlieue = jeunes d'origine arabe, donc si bande il y a elle craint. mais si ils étaient d'origine italienne, polonaise ou irlandaise et pas intégrée parce que pauvre et rejetés, tout catho qu'ils soient, ça craindrait itou. Il me semble même que dans certains pays, ce fut le cas, et ça craignait.<br /><br />Mais il faut se méfier du monsieur tout seul, même pas arabe, il peut s'appeler Marc Dutroux.<br /><br />Oh, mais pourquoi j'écris tout ça ? l'article auquel je me réfère est un ramassis de conneries. Parfois les groupe craignent et parfois pas, parfois les tout seuls craignent et parfois pas. Tous pays / ethnies / religions confondues. Et si, oui, j'aurais facilement la trouille en banlieue, l'explication est socio-économique, même si elle a visuellement l'air d'être au faciès.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-7121648003298583702009-09-02T14:37:00.000-07:002009-09-02T14:38:40.844-07:00RomanAh oui, suivons <a href="http://animage.hautetfort.com/archive/2009/09/01/episode-2-amelie-sympathise-avec-julie.html">cette histoire</a>, fantaisiste. c'est marrant. Bon, faut rester calme mais je trouve l'idée rigolote.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-66229018723931261122009-09-02T13:36:00.000-07:002009-09-02T14:36:52.994-07:00IncompréhensionCe post pour exprimer mon incompréhension.<br /><br />Je lis régulièrement le blog d'Agnès Maillard. Pas trop souvent, mais régulièrement. Dans leur globalité, je partage ses points de vues. Peut-être pas tous, mais une immense partie.<br /><br />Or, à chaque lecture, je suis toujours choquée. La violence de ses propos me choque, et je ne comprends pas pourquoi. Si je lis CSP, je ne suis pas choquée, probablement à cause du style, un chouia trop outrancier, et qui l'emporte, curieusement, sur le fond (à mes yeux). Le côté râleur de CSP m'amuse, même si dès que je le lis, je pense à Lénine, Staline et Béria, au fond, je n'y crois pas, je suis emportée par les mots. Par l'énergie. CSP écrit des textes vivifiants. Vibrants.<br /><br />Bon, revenons à <a href="http://owni.fr/2009/09/01/lautodetermination-du-hamster-dans-sa-roue/">Agnès Maillard</a>. Quelque chose que je ne saurais expliquer, il faudrait faire une analyse de texte pour le comprendre, me fait la trouver au fond sympathique. Et pourtant.<br /><br />Soit son dernier texte. Il est imagé, s'adressent aux émotions, dramatique. En soi, je l'aime bien. Mais parce qu'il a été écrit aujourd'hui, en septembre 2009, j'ai honte de lire ça. Je m'explique. Agnès Maillard est en France. Quand je pense à certains villages que j'ai traversé dans des pays proches du Sahara, je rougis, car écrire ce texte quand certaines choses existent, me semble choquant.<br /><br />Pourtant je sais bien que Agnès écrit de France pour la France. Que, dans son sentiment, dans son coeur, elle n'exclut pas les malheureux du reste du monde. Au contraire. Je suis convaincue qu'elle pense aussi à eux, voire qu'elle s'identifie à eux.<br /><br />Par ailleurs, je pense qu'elle doit avoir une vie difficile, dont j'ai été préservée, même si ma vie n'est pas luxueuse, je ne manque de rien, pourvu que ça dure. Mes enfants non plus ne manquent de rien, mon mari a un travail, je me débats pour travailler moi-même (en changeant de lieu de résidence tous les moins de deux ans, pas facile). Nous allons encore changer, pour un truc "mieux", qui devrait d'ailleurs être vraiment mieux, après 15 ans il est temps. Mais même si ça n'est pas mieux, ça sera bien, et ça va comme ça.<br /><br />Serai-je amère si j'avais eu de tas de périodes de chômage et tout ça ? Je suppose que c'est ce qui est arrivé à Agnès. Moi, quand j'étais étudiante et que je travaillais, j'avais des amis gosses de riches qui me regardaient comme une petite rigolote (pourquoi elle travaille, elle? ) et d'autres amis pas gosse de riches mais dont les parents payaient les études quand même et qui étaient sérieux et trouvaient vite un boulot qui me regardaient quand même bizarrement car travailler et faire ses études c'était bizarre. Insolite. A leurs yeux. Quand ils parlaient de leurs futurs salaires, je ne disais rien et je n'y croyais pas. Et dans leurs premiers boulots, ils s'en allaient d'un air méprisants, car on ne les payaient pas assez. Ils étaient si sûrs que ça allaient marcher. Moi, qui me contentais de mes salaires pas terribles, j'avais peut-être une âme de mouton. J'aurais peut-être du me révolter. Mais entre les heures de bibliothèques, le boulot et mes sorties, je n'avais pas le temps. Je courais toute la journée, mais j'étais contente. Pourquoi je dis ça ? Car ces regards sur moi, la pauvre qui bosse, je les trouvais humiliants. Et d'autant plus que j'aimais travailler pendant mes études : je n'étais pas dans le besoin à ce point, mais je faisais ça pour ne rien demander à mes parents, ma mère m'ayant fait quelques remarques désagréables. J'étais très contente de les narguer avec mes salaires. J'aimais bien me la jouer : tout est super facile, je n'ai même pas besoin de votre argent, ah ah ah. Comme les revenus de mes parents baissaient, je pouvais dire à ma mère : "Garde ton argent pour vous, moi, je me débrouille". Je me sentais à la fois libre et je sentais le filet de l'amour maternel glisser sur moi : elle ne pouvait pas m'avoir. Ils ne me donnaient pas un sou, et ça, c'était merveilleux. D'autant plus que ma mère faisait sa princesse, mais mon père gagnait les me^mes salaires que moi (le pauvre n'a jamais été doué, il avait des bons boulots, mais il les a perdu, et il a refusé, j'en enrage encore, des opportunités excellentes). Donc<br /><br />Bon. Bref. Encore que vu qu'au fond, Agnès Maillard évoque l'emploi, c'est peut-être pour cela que cela me met les nerfs à vif. Très vite, j'ai trouvé des boulots, des "petits boulots", et jonglé avec. Au fond, j'en suis toujours là, je n'ai guère progressé. Vu que ces petits boulots sont pour moi le synonyme de liberté, je n'aime pas l'image qu'elle en donne.<br /><br />Quand je lis son texte, je me dis qu'elle doit travailler et toujours être coincée, et par le temps, et par l'argent, tel mois il y a ça à payer, le mois suivant c'est autre chose. Ce que je comprends. Cet été, mon mari n'a pas eu de vêtements d'été, il tourne avec un seul pantalon court et ça fait short. Moi aussi j'enrage un peu car ce mois-ci ce sont les livres scoalries, ils sont 30 % plus chers que ceux que j'achetais dans le système français et il n'y a pas de bourses aux livres. Et ilf aut faire des réparations à la voiture. Et le mois suivant, on a l'assurance de la voiture. La somme est d'importance. Si Agnès a des revenus inférieurs aux miens, comme une de mes amies qui a 1200 euros pour vivre ( à 4, en France) , ça doit être un cauchemar. 1200 euros, c'est "trop" pour les aides. Trop.<br /><br />Mais quand je lis le texte je me dis que c'est trop. La richesse de la France, dont chaque personne bénéficie, elle est là, dehors. Même les rues sont chics. Ici, les rues sont plus moches. Les poubelles sont extérieures, ce sont des poubelles de quartiers. En France, je me demande où ils planquent les poubelles. Et ne parlons pas de celles du pays où j'étais auparavant. Les bibliothèques municipales. Les magasins qui regorgent de produits dont même les plus basiques sont bons. Mais évidemment, pour le savoir il faut avoir été ailleurs, dans un ailleurs peu favorisés.<br /><br />Le texte s'appliquerait à des mineurs au Brésil, dans son intensité. Mais pas à des Français. Ou ailleurs, à une catégorie très défavorisée, mais le texte suggère plutôt une uniformité, les gens sont comparés à des souris, tous, et non pas à des souris par référence à des gens plus chanceux qui vivraient ailleurs. On imagine une sorte de monde dans lequel tous sont égaux dans leur cage, occupés à survivre en silence et dans la peine.<br /><br />Si c'est ce qu'Agnès ressent, je trouve cela indécent par rapport à ce qu'il y a ailleurs. Mais je sais qu'Agnès ne peut pêut-être (je dis peut-être car je ne connais pas sa vie) pas comparer, si je puis dire, de l'intérieur, pour l'avoir vécu, ce que c'est que de vivre dans des pays où l'arbitraire frappe tout le monde, sauf une toute petite caste de privilégiés (et ce n'est pas le cas de la France, ni de l'Europe occidentale).<br /><br />Hier une amie venue d'un pays de ce genre est arrivée en Europe. Elle a vécu cela comme la sortie, non pas d'un enfer, car sa vie n'était pas infernale, mais d'un camp de prisonnier où la vie est supportable, mais on est enfermé. ça l'amuse et lui paraît un peu bête quand des Européens lui disent que leur pays, soit la France de Sarko, soit l'Allemagne de Merkel, c'est comme chez elle. Elle dit juste oui oui en rigolant, car elle est gênée, mais ils ne savent pas ce qu'ils disent. "En France, tout n'est pas parfait," disent-ils, et elle le sait, ayant été en butte à des attitudes racistes.<br /><br /><br />Mais ce qui est grave c'est qu'Agnès est sincère. Son texte vient du coeur. Elle croit vraiment vivre un enfer (un enfer intellectuel, disons, et matériel) ; ou bien si l'on parle avec elle, elle se dit que c'est pire en Inde. Mais l'Inde c'est tellement pire que l'on en parle pas. Sauf que l'Inde, c'est un 5ème du Monde. Pas un petit 100ème. Si les Privilégiés se sentent si malheureux, incapable de ressentir, dans leur vie, dans leur chair, leurs privilèges... ils ne demeureront pas privilégiés longtemps. D'autres leur rafleront leur chance. Et ça ne sera que justice.<br /><br />Ce qui me gêne, dans cette attitude, c'est le regard des autres, ceux qui sont ailleurs. Ceux qui disent, goguenards "voyez comme votre civilisation ne vous rend pas heureux ! vous feriez mieux de revenir aux bases" et je sais à quelles bases, religieuses, ils pensent. Leurs yeux moqueurs m'exaspèrent.<br /><br />Après relecture : quelles lourdeurs dans mon style ! Il fut un temps où j'écrivais mieux. Enfin peu importe. Assumons.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-12745738860322506522009-08-15T02:08:00.000-07:002009-08-15T02:08:00.251-07:00Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-54648526921633924902009-08-15T01:40:00.000-07:002009-08-15T01:40:00.941-07:00Les tribulations de Chinois en Algérie<a href="http://www.liberation.fr/monde/0101584631-les-chinois-un-casse-tete-algerien">ça me fait rire</a> et en même temps ça me fait de la peine.<br /><br />Histoire de Chinois, venus en Algérie, pour bosser. Evidemment, les Algériens, même si certains sont bosseurs, sont, dans l'ensemble, plutôt méditerranéens et avec une culture telle que le travail n'est pas une valeur.<br /><br />Je précise que - bon. En Chine, la pression de la population est telle, et depuis des siècles, que des structures sociales très strictes ont été mises en place pour contrôler les gens et les faire bosser. Bosser aux champs, je veux dire. Bosser aux champs pour produire de quoi bouffer. Les structures rurales sont contraignantes et lourdes. Depuis longtemps.<br /><br />Dans le monde arabo-méditerranéen, c'est très différent. Il n'y a de pression de population que très récemment, pendant des siècles le pays a été vide. Donc les structures sociales rurales sont lâches et ne mettent pas la pression sur le contrôle des villageois pour les faire travailler et produire plus. Chacun va à son rythme.<br /><br />Et voilà que dans ce pays de nonchalance débarque des Chinois âpres au travail et au gain. Forcément, le courant ne passe pas comme ça...<br /><br />Ce que l'article ne dit pas, c'est que les Chinois sont eux mêmes, en Chine, très racistes envers nombre d'étrangers (les Africains noirs, par ex). Car ce qui est affreux dans l'humanité, c'est qu'elle a partout les mêmes tares, et que ici, là, partout, on retrouve le racisme, l'oppression, etc....<br /><br />En même temps, je trouve ça bien que l'immigration ne se fasse plus uniquement dans le sens Sud Nord. Là c'est Sud sud. Même si il y aura des problèmes, car l'installation dans un autre pays ne va pas de soi, ni pour ceux qui s'installent ni pour ceux qui accueillent, le fait que le brassage se diversifie me semble une bonne chose. OK, il y a des heurts : mais il n'y a jamais QUE des heurts. Il y a des gens qui se détestent, et puis des gens qui s'apprécient. ça prend du temps, mais les cultures s'ouvrent. Dans ce domaine, je suis naïve, mais je tiens à l'être. Je ne pense pas que le brassage culturel est automatiquement facile, mais il apporte un enrichissement.<br /><br />Bon, c'est peut-être que je voyage ? Mais j'ai appris tant de choses en voyageant. Des choses apprises de l'intérieur, par l'expérience et non par la réflexion.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-57089729045277279632009-08-13T02:10:00.000-07:002009-08-13T02:13:23.969-07:00Retraite mère de famille.Fin de la <a href="http://www.liberation.fr/societe/0101585023-le-gouvernement-sonne-la-retraite-des-meres">retraite des mères de famill</a>e.<br /><a href="http://animage.hautetfort.com/archive/2009/07/31/8dcc500816466e6a1b448e87966545fa.html">Elle l'avait signalé</a>.<br /><br />Lamentable.<br /><br />La façon dont on massacre notre système est écoeurante, c'est insupportable !<br /><br />Insupportable est en dessous de ma pensée, bien sûr, mais c'est que je manque d'énergie pour songer à des mots plus forts.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-59955925922887400512009-08-13T02:07:00.001-07:002009-08-13T02:08:06.171-07:00TwitterBon,<a href="http://animage.hautetfort.com/archive/2009/07/31/8dcc500816466e6a1b448e87966545fa.html"> c'est marrant</a> mais exagéré, non? twitter peut servir à des trucs plus sérieux, non?Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-72812430708576936142009-08-11T02:20:00.000-07:002009-08-13T02:39:01.768-07:00ConnardUn mot, une idée.<br />les gens plutôt de gauche qui méprisent ceux qui jouent le jeu de la société de consommation. Souvent il s'agit de personne qui peuvent s'éviter, de par leur naissance, de consommer, ils ont le choix. Ils sont entourés de gens qui peuvent les aider, matériellement, amis, aprents, pas forcément finacièrement, mais ne serait-ce que pour les vacances : quand on peut aller chez Machin ou Truc en vacances, même si ce ne sont pas des vacances en bonnes et dues formes, c'est plus facile de mépriser l'idiot qui n'a pas d'amis, tantes ou relations qui peuvent l'heberger quelques jours ça ou là.<br /><br />Obscur, hein.<br /><br />pendant des années, je ne pouvais pas partir en vacances. pas d'argent. Mais pas non plus d'amis pourvu de maisons de campagne. En fait si, en Terminale, je suis partie chez les grands parents d'une amie, c'était génial. mais après les grands parents ont vendu la maison pour un appart en ville.<br /><br />Or, j'avais des amis très znes, très non à la société de consommation qui pouvaient se débrouiller : quatre jours chez une grand mère en Normandie ; une semaine chez un oncle. Etc. ça faisait, bon an mal an, un mois de voyage, voir plus.<br />Ils étaient très ironiques et condesendants sur les voyages organisés. Ah, les cons qui empruntent pour aller une semaine en Turquie, c'est des beaufs !!!<br /><br />Oui, mais quand tu peux t'évader un jour par ci par là, même si tu râles car ton oncle est lourd et ta grand mère pénible, tu ne te rends pas compte.<br /><br />Eh bien, ces gens là existent toujours.<br /><br />Nous avons dîné avec un, hier soir.<br /><br />Maintenant, j'ai des amis en Corrèze et une parente en bretagne. Donc, je peux m'évader, même si ça a des inconvénients. Mais je reconnais que, en s'organisant bien, ça permet tout de même de s'aérer.<br />Mais pour certains, les cons qui empruntent pour leurs vacances ou leur camping car sont quand même des connards.<br /><br />Je déteste profondément cette mentalité.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-22198601245282949972009-08-08T13:56:00.001-07:002009-08-08T14:01:50.542-07:00Suite de ma crise mensuelleNous venons juste de manger du yaourt en vrac avec des groseilles du jardin. Pas du nôtre (héhé, on n'en a pas) , mais d'un jardin.<br />Excellent.<br /><br />ça me fait penser au concept de faux faux de - quelqu'un. Qui disait " Que se passerait-il si comme par un coup de baguette magique, Disneyland devenait réel? Si tous les artifices reproduits devenaient de vraies montagnes, de vraies personnes ? Ils seraient obligés de fermer."<br /><br />(Je cite de mémoire).<br /><br />Le vrai yaourt avec de vrais fruits, meilleur que le produit manufacturé. J'en mange une fois par an (deux - car il reste des groseilles). Mais c'est mieux que chaque jour un produit industriel.<br /><br />Evident - mais pas tant que ça.<br /><br />Sinon, ici, ils lancent les caisses entièrement automatisées. Rien à dire, sauf que pour quatre caisses, il y avaient trois emplyéss qui venaient faire signer les cartes (trois caissiers, quoi, non?). Curieux. Enfin je m'en fous. Peut-être c'est le début.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-80485665615348468792009-08-08T09:41:00.001-07:002009-08-08T11:59:46.409-07:00Le tag que je m'auto administre<p><strong><span style="font-weight: normal;">Bien que je n'ai pas été tagguée par <a href="http://sarkofrance.wordpress.com/2009/07/20/etre-de-droite-la-chaine-de-gauche/">Juan</a>, je m'en vais répondre à son tag, que je trouve très intéressant. Enfin je vais me faire mon petit délire/bafouille habituel (c'est ma crise de blog mensuelle, là, après je retourne dans ma grotte).</span><br /></strong></p><p><strong><span style="font-weight: normal;">Le concept, c'est qu'il faut être de gauche et se mettre dans la peau d'une personne de droite.</span><br /></strong></p><p><strong>1. En ces temps de crise généralisée des valeurs et du “<em>système</em>“, quels seraient vos points d’ancrage idéologiques à droite ?</strong></p> <p><strong>2. Etant à droite, que soutiendriez vous plus que tout dans l’action du président Sarkozy ?</strong></p><p><br /></p><p>Déjà le truc c'est mon positionnement politique. Je suis parvenue, à ma grande satisfaction, à définir mon positionnement il y a peu (mais ça peut évoluer on ne sait jamais).</p><p>Je ne suis pas de gauche, mais je ne respecte que les valeurs de gauche (je ne suis pas de gauche car les gens de gauche bafouent plus ou moins ces valeurs selon moi).</p><p>Je ne suis pas de droite, pour des raisons plus épidermiques, donc plus difficiles à expliquer. En fait, je crois que je fais un rejet de la droite en raison de ma famille, ce qui est le cas de plein de personnes de gauche de ma connaissance. Pas que ma famille. J'ai aussi le souvenir de tous ces petits snobinards qui se la jouent "moi, je ne serai jamais au chômage", genre ils sont nés avec tout mais ils t'expliquent que si tu es fils d'employé communal et que tu bosses bien (gentil petit travailleur) à la fin tu réussiras - je suppose que l'on voit de quel type de raisonnement il s'agit, le mérite, truc qui me fait vomir. Si c'était vrai. Enfin bref. Après, j'abomine et j'exècre le système économique actuel (mais je me demande si des gens de droite peuvent le soutnir, je veux dire, quand je lis Adam Smith, ça m'arrive, je me demande comment on en est arrivé aux bonus des traders ; c'était pas écrit texto ; et le monopole ? enfin bref), en revanche je ne parviens pas à avoir confiance dans tous ceux qui évoquent sa destruction. Alors je pense quoi? rien, le sujet me semble énorme. Si j'avais le temps, j'y réfléchirai.</p><p>Venons au tag.</p><strong>En crise généralisée des valeurs et du “<em>système</em>“, points d’ancrage idéologiques à droite<br /><br /><span style="font-weight: normal;">Mettons que je parle de mes tantes, des vraies de droite. Pour elles, je crois que ça serait la famille, et le travail. Elles ont aimé que Sarko parle de travail, de sérieux, de boulot. Mais elles voient bien que c'est dur tout de même, elles ne pensent pas que tous les chômeurs sont des feignants. Donc elles se disent en gros que c'est la crise, c'est dur, mais il faut bosser pour s'en sortir. En disant cela elles ne pensent pas aux traders et à toutes ces affaires qui défraient la chroniques, elles se réfèrent à une perception plus ancienne du travail un peu troisième république. Leur père (i.e. mon grand père) était pupille de la nation, orphelin de père, le fils d'une couturière, il a fait ses études pendant que sa femme était secrétaire et ensuite il est devenu directeur financier d'une boîte. Quand elles disent travail elles pensent à lui.<br /><br />Mais je parle d'elle par honnêteté, pour qu'on voit d'où je viens, intellectuellement. Alors si j'étais de droite, quels seraient mes points d'ancrage idéologiques à droite ? Il ne me reste qu'à trouver, par défaut, ce que je peux apprécier dans la droite. Eh bien c'est pas dur : l'anti communisme. Le communisme auquel je pense n'est pas l'utopie à laquelle bien des gens se sont raccrochée, mais la réalité du communisme en URSS. Je connais une grande opposante au régime communiste (qui n'est d'ailleurs pas fort bien vue du régime en place), et les échos que j'ai eu sur sa vie me montrent à quels excès de non-humanité une idéologie peut être conduite. On trouve du reste les même excès dans des idéologies de droite ; mais, si je puis dire, ces idéologies de droite se présentent comme des extrêmes et (genre Le Pen) agonissent dans une même détestation du système la droite et la gauche. Ces idées sont immédiatement contre nature et pleine de détestation de l'autre. Or, l'idéologie communiste est beaucoup plus sournoise : elle se gorge de grands mots, justice, égalité, bonheur, elle ne prétend jamais asservir, sauf les "ennemis du peuple", elle prétend libérer, elle utilise le vocabulaire de la liberté, de l'amour, de la justice sociale, pour ensuite se retourner contre ceux qui ont cru en elle et les asservir. Quand j'étais plus jeune, j'étais vraiment de gauche, et quand j'écoutais parler les hommes de gauche, je les croyais. Je croyais vraiment qu'ils voulaient plus de bonheur pour tous, plus d'égalité. Comme une bécasse, je voulais que les gens apprennent à s'écouter, à se comprendre, à se tolérer. Je croyais, sincèrement, qu'avec des hommes politiques de gauche ces idées seraient défendues. Dans ma naïveté immense, je continue de penser que l'autre est toujours intéressant, surtout s'il est différent, parce qu'on a à découvrir en lui, dans son mode de vie, des choses singulières. C'est donc avec un dégoût immense que j'ai peu à peu pris conscience du cirque de la gauche. Il me semble qu'au mieux, s'agissant d'autres cultures, les gens de gauche sont paternalistes. Ils sont des chrétiens déchristianisés, et ils ont récupérés les plus abjectes pensées des dames patronnesses d'antan. Ils ne savent pas ce qu'est l'autre (arabe ou pauvre), ils s'aiment de se voir si compréhensifs devant lui. Ils ne pensent pas aux autres, mais à eux -mêmes. Du coup, ils me paraissent pire que la droite, qui au moins, dès le début, comme mes tantes, pince la bouche quand il s'agit de gens "pas comme nous", mais n'essaie pas de se faire passer pour plus gentille qu'elle ne l'est.<br />Bon, il est vrai qu'il existe aussi des gens de gauche qui croient en leurs idéaux, mais s'ils se trouvaient confrontés devant la réalité de la dictature stalinienne, ils pourraient, sans peut-être renoncer à leurs idéaux, renoncer à certaine façon de les défendre. Pour ma part, je crois que remuer de trop belles idées est dangereux.<br />Cependant, il y a une faille dans mon raisonnement : en effet, ces gens de gauche, en suivant la logique d'un système inhumain, ces gens ont tout de même lutté politiquement durant tout le XXème siècle et obtenu de belles victoires sociales. Mais il faudrait étudier le truc de près et voir si les hommes qui ont lutté le plus activement pour ces projets étaient des communistes socialistes ou des radicaux de gauche. Nul besoin d'être marxiste pour prôner, par ex, la Sécu ou les crèches. Mais il a fallu la force politique de ces hommes de gauche pour établir ces avancées.<br /></span></strong><p>Et si j'étais de droite, que soutiendrai-je dans l'action de Sarko?</p><p>Je reviens à mes tantes. Elles sont incroyablement sensibles à ses discours. (Comme du mon mari : " ce sont des personnes agées"). C'est fou. Elles ne se soucient pas de vérifier, même un tout petit peu, s'il se met en accord avec ce qu'il dit. Par ex pour la sécurité : OK personnes agées, mais si je leur dis que la droite est aux affaires depuis 1993 sauf 5 ans (1997-2002) et Sarko depuis 2002. Donc depuis le temps, ça va ils ont eu le temps de faire ce qu'il faut pour la sécurité. Mais non. Pourquoi? Elles ne savent pas dire et se murent dans un silence buté. Insupportable. Oui je sais on s'en fout. Mais quand même. Je les aime bien mais elles m'énervent.<br /></p><p>Alors, que soutiendrai-je?</p><p>En gros, son attitude internationale. OK il s'agite, mais ça marche. Je ne sais pas si c'est efficace, mais il me semble nettement plus présent (même en agaçant) que Chirac. Je ne dis pas sa politique, il faudrait qu'il en est une (franchement, si quelqu'un la perçoit, il me le dit). Mais son attitude bravache, très française, est, quoiqu'on en dise, sympathique. Si l'on excepte l'ombre de Washington, on a qui en politique internationale? Hein? Zapatero? Bon, je l'aime bien mais il est falot. Merkel? Ah ah ah. Berl... - non j'arrête.<br /></p><p>J'ai trouvé ce tag intéressant, je ne sais pourquoi. Peut-être le fait d'essayer de se mettre dans la peau de l'autre. Je ne sais si c'était le but, mais c'était intéressant.<br /><strong></strong></p><p><strong><br /></strong></p>Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-86189646592588487612009-08-08T02:45:00.000-07:002009-08-08T03:06:08.209-07:00reportage bidonnés de France 2 et TF1<a href="http://www.liberation.fr/medias/0101584190-tf1-et-france2-devront-eteindre-la-polemique">Ils devront se justifier</a>.<br /><br />Pourquoi bidonnent-ils? Pourquoi ne structurent-ils pas différemment leurs reportages?<br /><br />En fait, je crois pouvoir deviner. Je vois bien comment ça se passe pour moi à mon petit niveau.<br /><br />Mes chefs veulent des synop clairs et très en avance. Ils veulent savoir ce que je vais dire, comment je vais le dire à peu près, pour faire leurs plans. Ils préparent d'avance ce qui sera publié.<br /><br />Mais ils ne se basent pas sur ce qui est, l'existant, l'actu, les idées de ceux qui rédigent ; ils se basent sur le client et ses attentes. Ils ont des études qui leur permettent de bâtir des extrapolations sur ce qui va plaire ou pas ; il faut ensuite, leur des réu, que ce que nous proposons colle avec la vision qu'ils se font du client.<br /><br /><br />Cela me rappelle mes années dans le marketing : on teste : y a -t-il un marché pour un gâteau, une crème de jour ou un savon avec tel baratin (le gâteau sans sucre ; la crème écologiquement correcte ; le savon développement durable). Si oui, on produit le dit produit, et on construit autour un discours qui donne l'illusion de la réalité au produit. On fait de la pub etc.<br /><br />De même dans l'enseignement. Les parents consomment de l'école. On ne peut leur dire "votre fils est nul car il ne fout rien " : ils paient l'école, ils doivent avoir de la formation. Ils ont payé pour. C'est comme si on disait au client d'un hôtel : Monsieur, vous n'appréciez pas l'hôtel parce que vous êtes nul : votre vulgarité d'esprit vous rend exigeant, sans vous rendre compte que vous n'en avez que pour votre argent en payant telle somme. On ne dit pas cela au client, on tente de la satisfaire car on est dans une logique commerciale. A l'école, on rentre dans une logique commerciale et on tremble de dire aux parentx des trucs affreux comme "pour apprendre il faut faire des efforts".<br /><br />De même, le spéctateur, même s'il ne paie pas, veut tel ou tel type de reportage : un peu dramatique, avec des images qui font un peu peur, mais aussid es explications. On fabrique donc le reportage, de crainte qu'en partant de la réalité, elle ne daigne pas coller aux idées reçues de l'observateur, ce qui serait très ennuyeux.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-68265993943828682622009-08-08T02:32:00.000-07:002009-08-08T02:45:16.720-07:00Burqas 2Comme on en aprle partout, impossible de l'oublier, ce débat qui me perturbe sur la Burqas. Il me perturbe d'autant plus que je ne lis personne qui a un avis que je puisse suivre, ni dans les pour ni dans les contre.<br /><br />Je ne suis pas choquée mais très agacée par la Burqa. Très. Cependant, quand j'entends parler d'asservissement de la femme, je suis agacée.<br /><br />La plupart des filles que j'ai vu voilées ou avec un foulard (pas une burqa ; je n'en ai jamais vues en burquas, et j'ai vécu dix ans en tout dans des pays arabes - mais j'ai vu des bédouine en abayas et masquées, ce qui est équivalent intellectuellement, sauf qu'il s'agit de cultures différentes, les bédouines ne sont pas Afghanes) le faisaient parce que :<br /><ul><li>c'était la mode</li><li>elles voulaient affirmer (en Europe) de façon provoc leur identité ou leur religion.</li></ul>Il y a d'autres cas, c'est sûr, mais comme je n'ai pas d'expérience d'"asservissement de la femme" dans tout ça, et que les petites jeunes filles voilées qui traversaient les rues en grappes bavardes et rieuses jetaient des oeillades peu asservies aux jeunes gens qu'elles croisaient, je bloque sur cette histoire d'asservissement.<br /><br /><br />En revanche, en France, les filles font ça par provoc. ça donne envie de leur rentrer dans le lard. C'est peut-être une provoc débile. Mais encore une fois, je ne vois pas d'asservissement.<br /><br />Vais-je arrêter de manger chinois car je renforce l'influence culturelle chinoise, et qu'en Chine il y a des camps de concentration ?<br /><br />Donc, je me fous du voile ou de la burqas qu'on porte.<br /><br />Mais comme j'ai horreur de la provoc, je n'aime pas qu'on porte un voile ou une burqa.<br /><br />Je formule donc ma conclusion :<br /><br />La burqa ne symbolise pour moi rien.<br /><br />Mais le voile symbolise une opposition bécasse et stérile aux idéaux républicains, une façon de dire "la france n'est pas gentille avec nous !" si on est beur ou si on vient juste d'émigrer, mais bêtement et pas constructivement.<br /><br />Et je regrette qu'il en soit ainsi. Je trouve les voiles jolis et j'aimerais qu'ils cessent d'être des symboles d'autres choses.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-18527700443020182612009-07-30T01:47:00.000-07:002009-07-30T01:51:07.099-07:00burqasJe n'ai plus en tête le nombre de femmes en burqas, mais selon le Ministère de l'intérieur c'est moins de 400.<br /><br />Le chiffre est un peu bizarre : je ne suis pas surprise qu'il y en ait si peu (quoique si : 4000 m'aurait plus convaincu), mais je me demande pourquoi le député a déclenché un débat là dessus. Il devait avoir un but ? Il venait de s'engueuler avec une nana en burqa? De discuter avec un pote ? Il voulait foutre la merde ? C'est vraiment bizarre.<br /><br />Du coup, on va débattre de ça, alors qu'il y a franchement des débats plus urgents. L'école par ex, une vraie école, ferme, qui donne les mêmes chances à tous les monde et ne considère pas que les plus défavorisés ont le droit d'être nuls car ils sont défavorisés.<br /><br />Mais de quoi je délire, là?Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-30760641057484454372009-07-28T01:26:00.000-07:002009-07-28T07:33:33.268-07:00Transdev Veolia : Sarko est dedansAh tiens. C'est la première fois que je réalise concrètement ce qu'il peut y avoir derrière ces histoires de fusion et rachat. En l'occurence, transdev et Veolia transport, de Veolia, avec Nicolas Sarkozy derrière.<br /><a href="http://unmotdetempsentemps.blogspot.com/2009/07/fusion-transdev-veolia-de-quoi-se-mele.html">Là</a> et<a href="http://www.lepost.fr/article/2009/07/27/1636404_veolia-croque-transdev-sous-l-oeil-emu-de-cdc-besoin-de-sang-frais_1_0_1.html"> là</a>.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-3270712943619419132009-07-05T10:10:00.000-07:002009-07-05T13:22:00.859-07:00IranJe voudrais faire ma petite synthèse perso sur le sujet, ne serait-ce que pour y voir clair. Après tout un blog ça peut-être un bloc note.<br /><br />Ces dernières semaines, que s'est-il passé en Iran ? Manifestations contre le fraufe électorale, répression policière brutale, répression bassidjis, klaxons, menace de bain de sang par Khamenei, cri de mort aux dictateurs, arrestations de journalistes et hommes politiques. Tout cela fait penser à la révolution de 1979.<br /><br />En même temps : qui manifeste? C'est cela qu'il faudrait savoir. La jeunesse urbaine et les femmes (urbaines aussi) ont des soucis différents des habitants des campagnes. Comment être sur que ceux qui manifestent représentent tout l'Iran? Les habitants des campagnes sont probablement plus sensibles à Ahmedinejad. On ne peut pas dire qu'il y ait eu des manifestations dans les petites villes. Comment en être sur ? Probablement auraient-elles été filmées aussi, et auraient-elles filtrées.<br /><br />Je pense que ces manifestations indiquent un ras le bol, qui concerne plus les jeunes. C'est bon signe pour le pays, cela prouve que les choses bougent et que les gens en ont marre. Mais je ne pense pas que ce ras le bol soit si partagé, et s'il n'est pas partagé, il n'aboutira à rien. Il est peut-être un premier pas vers un changement mais c'est tout.<br /><br />Cela dit, ces manifestations révèlent aussi une division dans le pouvoir, entre deux clans, l'un probablement plus populaire et traditionaliste, 'lautre plus moderne et réformateur, mais pas réformateur au sens où on l'entend en Occident. Réformateur au sein de la République Islamique.<br /><br />Or, ce camp réformateur doit s'exprimer et on en revient à la question de la fraude. Y at-il eu fraude ?<br /><br />Moi, je ne serais pas surprise qu'il n'y ait pas eu fraude et que le pays, même si une majorité de la popalation est urbaine, ait voté pour Ahmedinajd. mais évidemment, maintenant, personne ne peut plus en être sûr.<br /><br />Cela va décrédibiliser le pouvoir. Le fragiliser. Que se passera-t-il maintenant ?<br /><br /><br />Note : je suis épatée d'apprendre que les armes de destructions massives sont une<a href="http://illico42.wordpress.com/2009/07/05/iran-5-juillet/"> invention</a> de Saddam Hussein.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-30962232749797614012009-06-25T01:34:00.000-07:002009-06-25T02:11:47.948-07:00Véronique Courjault<a href="http://lespriviliegiesparlent.blogspot.com/2009/06/quelques-questions-sur-le-traitement.html?showComment=1245920063417#c8515551687323580728">Mathieu L</a> ne sait pas ce qu'il fait, là...<br /><br />Il va lâcher la boîte de Pandore. je vais me mettre à hurler, gonfler, me remplir de colère noire et déverser sur le monde ahuri les flots incoercibles d'une bile pleine de rage...<br /><br />Quoique non. En fait je suis fatiguée et comme le sentiment de vivre dans un monde de dingue m'envahit, et me démonte, je vais faire pétard mouillé.<br /><br />Poc.<br /><br />Bon, un peu de sérieux. Mathieu L commente le traitement médiatique de l'Affaire Courjault. Son analyse est tout à fait remarquable. En fait, je me suis détournée de ce procès en raison d'un écoeurement profond.<br /><br />Le thème du procès me semble atroce. Ce que cette femme a fait me perturbe dès que j'y pense. Des bébés dans le congélateur familial. Non, je ne peux pas.<br /><br />Ensuite, le baratin fait autour du procès. Déni de grossese ou pas déni de grossesse. Elle l'a fait exprès ou pas? Ces débats me fatiguent. Je ne suis pas psy, mais il ne faut pas être diplômé pour se dire que cette femme est malade. Le problème, ce n'est pas le déni de grossesse, c'est le meurtre des bébés. Moi, j'adorerai être enceinte sans m'en rendre compte : pas de nausées, pas de douleur, le pied !!!! Mais je garderai les bébés ! Mettons que j'accouche par surprise, je ne tue pas le bébé. Comment s'y est-elle pris???? On se fout de la gueule du monde?<br /><br />Mais de toute façon ce n'est pas là l'objet du débat, et si cette femme est malade, elle doit être soignée et je ne veux pas parler d'elle, mais, comme Mathieu L. des médias.<br /><br /><br />Bon, déjà, je pense que l'avortement joue un rôle là dedans. Au fond, une fois que l'on a accepté le principe de l'avortement, un bébé à peine né, c'est encore un foetus. Je me souviens moi-même des premiers jours de mes enfants, penser qu'ils avaient 2 jours, par exemple, me faisait peur : ils étaient près du néant, du rien, de la non - existence, et j'avais peur qu'ils y retournent. J'épiais leur souffle avec un stress que je ne ressens plus du tout. Les deux ours dans leur chambre, qui grognent le matin et qui puent des pieds, ont un souffle bien ancré dans la vie.<br /><br />Mais surtout il y a la sacro sainte image de la mère.<br /><br />Et c'est là où je bous. En effet, on parle souvent des violences, faites aux femmes, faites aux enfants, et qui sont très souvent le fait des hommes. Et elles existent, et il faut en parler. Mais le mal sournois fait par les mères, il est caché.<br /><br />Naturellement, si j'en parle, et si ça me fait bouillir, c'est que, même si ça n'a rien d'excessif, de dramatique, j'estime bien connaître le sujet, dont je n'ai pas trop envie de parler. Certaine femme pesa sur ma vie, par un amour débordant, d'une façon dont je cherche à me remettre. Je ne m'en sors pas trop mal, mais d'autres, proches de moi, sont détruits. Tout a été fait dans la douceur, dans la tendresse - <span style="font-weight: bold;">au nom de cet amour qui lui donnait des droits sur nous</span>. L'homme qui accompagnait cette femme, aujourd'hui encore, respecte son sens de la maternité, et quand il dit, solennel et con "c'était une excellente mère", je ne dis rien, tant le problème est profond. Je sais que pour cet homme, la Maternité est sacrée ; ça lui vient de son enfance catholique. Toute Mère est Absoute de tous ses actes, car elle est Mère. Il fut un temps où j'avais essayé de lui dire qu'elle était nulle, mais je me suis rendu compte que ce débat stérile (tenter d'expliquer à un paysan bas-breton les structures grammaticales chinoises) me fatiguait et ne me soulageait pas autant qu'un silence rageur et méprisant.<br /><br />Je viens de le faire d'une façon contournée, et j'arrête tout de suite : je ne peux pas en dire plus, c'est la boîte de Pandore, et comme tout ça me dégoute, je veux me taire.<br /><br />Cependant, les médias ont été très courtois, cette fois-ci du moins. Et puis toutes les familles se sont précipitées pour dire que Véronique était une excellente mère. La mère dont je parle aussi. Tout le monde le dit. Il est choquant pour tous ses proches (tous) qu'elle soit critiquée. Bon, il faut dire qu'elle est morte (pas Véronique Courjault).<br /><br />Mais le problème est que c'était, vu sous certains angles, une bonne mère. Et c'est bien là la hic. Dans la dualité. Dans le lien entre le bien et le mal. Son mari m'a écrit, un jour, une lettre sur le sujet. Il m'y rappelle qu'elle m'a toujours nourri. Qu'elle s'occupait de mes vêtements. De mon bien-être. Elle avait peur pour moi. Elle se souciait de moi. Tout cela est absolument et totalement vrai, je n'ai pas l'ombre d'un doute sur la question.<br />Je suis sûre que Véronique Courjault s'occupe bien de ses deux fils. Peut-être même trop bien. Elle s'occupe bien de ses deux fils, et elle a tué trois bébés. Comme ça reste tout de même un crime, elle aurait du être punie. Ou alors on va faire ça avec tout le monde : oui, il a braqué une banque : mais c'est un père attentif. On peut très bien braquer des banques ou trafiquer des substances illicites et être un super papa. Non?<br /><br />Florence Rey a fait 15 ans de prison pour le meurtre de 4 personnes et <a href="http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Faits-divers/Florence-Rey-liberee-apres-15-ans-de-prison/%28gid%29/230746">vient de sortir</a>, mais elle n'est pas Mère. Et puis c'était des vraies personnes, pas des foetus à peine nés.<br /><br />Bon, je crois que je ne pourrais rien émettre de plus cohérent sur le sujet. Ce n'est pas un sujet pour moi.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-91549930929047501052009-06-24T01:26:00.000-07:002009-06-25T01:30:42.560-07:00Les pays pauvres n'existent pasJe m'en doutais, bien que n'ayant pas fait d'études sur la question, mais le rapport du<a href="http://www.ccfd.asso.fr/BMA/img/PDF/3_BMA_synthese.pdf"> Comité catholique Contre le faim et pour le développement</a> me le confirme : les pays pauvres sont des pays riches pillés.<br /><br />Et cette ignominie se fait au vu et au su de tout le monde.<br /><br />Les peuples volés par leurs dirigeants ne sont défendus par personne.<br /><br />C'est une véritable honte.<br /><br />Nombre de pays européen refusent de coopérer, ils mettent des obstacles qui trouvent peut-être leur fondement dans la loi, mais qui pourrait être dominés avec un peu de bonne volonté : mais non. Non. On ne fait pas preuve de bonne volonté.<br /><br />C'est cela qui devrait nous dresser, en colère. Si les pays spoliés récupéraient leur argent, les immigrés qui fuient la misère pourraient construire leur pays. Ils deviendraient des partenaires et non plus des objets de mépris suffisant ou de pitié paternaliste.<br /><br />Je suis écoeurée par ce monde.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-30161278446013879862009-06-21T00:53:00.001-07:002009-06-21T00:59:51.335-07:00IranLa situation me semble dramatique, mais pas seulement à cause des affrontements. Il y a assurément en ce moment un ras-le-bol total des Iraniens, mais les rats se précipitent pour exploiter ça et je ne suis pas certaine que la liberté en sorte grandie. Si les partisans de Moussavi gagne, je pense que celui-ci, qui n'a jamais remis en cause le régime, mais seulement les élections, saura fort bien se débarrasser des opposants aux régimes. J'ai lu aussi que les Moujahidine du Peuple, une organisation qui a réussi à se faire extraire de la liste des organisations terroristes, recommence à s'agiter, peut-être veulent-ils confisquer le mouvement pour eux? Sauf qu'ils sont tout aussi autocratiques que les autres.<br />Dans ces périodes de troubles, nombreux sont ceux qui peuvent en profiter pour se positionner et augmenter leur audience et leur pouvoir. ça n'est pas une spécificité iranienne. J'espère que ceux qui se battent dans les rues ne s'attendent pas à plus de liberté, mais seulement à un changement de leader, sans quoi ils risquent d'être terriblement déçus...Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5855159333948497662.post-6126657328495181992009-05-29T04:07:00.000-07:002009-05-29T04:29:42.616-07:00Coupat : pas coupable, mais qu'est-ce qu'il est conJulien Coupat, à la question : Vous définissez vous comme un intellectuel ou un philosophe?<br /><br /><span style="font-style: italic;">La philosophie naît comme deuil bavard de la sagesse originaire. Platon entend déjà la parole d'Héraclite comme échappée d'un monde révolu. A l'heure de l'intellectualité diffuse, on ne voit pas ce qui pourrait spécifier "l'intellectuel", sinon l'étendue du fossé qui sépare, chez lui, la faculté de penser de l'aptitude à vivre. Tristes titres, en vérité, que cela. Mais, </span><em style="font-style: italic;">pour qui</em><span style="font-style: italic;">, au juste, faudrait-il se définir?</span><br /><br />J'ai eu du mal à tout lire, je l'ai fait en deux fois. Ce type s'écoute parler, c'est écoeurant. Peu importe qu'il dise des trucs pas faux du tout, c'est un prétentieux, je suis dégoutée d'avance de le voir à la télé.<br /><br />Autre extrait :<br /><br /><span style="font-style: italic;">La prison est bien le </span><em style="font-style: italic;">sale petit secret</em><span style="font-style: italic;"> de la société française, la clé, et non la marge des rapports sociaux les plus présentables. Ce qui se concentre ici en un tout compact, ce n'est pas un tas de barbares ensauvagés comme on se plaît à le faire croire, mais bien l'ensemble des disciplines qui trament, au-dehors, l'existence dite "normale". Surveillants, cantine, parties de foot dans la cour, emploi du temps, divisions, camaraderie, baston, laideur des architectures : il faut avoir séjourné en prison pour prendre la pleine mesure de ce que l'école, l'innocente école de la République, contient, par exemple, de carcéral.</span><br /><br />La vie en prison miroir de la société : eh bien, il ne doit pas vivre gaiement ce type. Car même si ça remarque est loin d'être stupide, pourquoi diable ne tente-t-il pas de donner plus de gaieté à sa vie? Si vraiment c'est ce qu'il pense de la vie en société et des écoles, si vraiment il croit qu'il n'y a que ça, il lui manque quelque chose, l'aptitude au bonheur, à sourire. Bon, on me dira qu'il est en prison, ça ne rend pas gai. Mais il pourrait rêver à la gaieté de la vie à l'extérieur de la prison. Non, non, dedans ou dehors c'est pareil. Il me rappelle quelqu'un. j'ai eu des amis parleurs....<br /><br />Je n'en dirais pas plus. Je trouve grave tout ce ramdam autour de lui et n'y voit pas clair. Pourquoi l'avoir arrêté, alors qu'il est visiblement innocent? C'est une énorme bavure. Du coup, ça lui donne une dimension incroyable. Ou alors, Sarkozy veut recréer une mouvance anracho autonome pour justifier une politique sécuritaire? Enfin il y a un truc. cette histoire est ridicule de bout en bout.Liviahttp://www.blogger.com/profile/04730092635863813750noreply@blogger.com0