vendredi 27 février 2009

Sarko porphyrogénète

Oooooooooooooooh.

J'adore.

Porphyrogénète, né dans la pourpre. En effet, si Sarko se reproduisait, ça occuperait vachement l'espace médiatique. Et ça renouvellerait carrément les news; Ondiscuterait vomissements, prise de poids, bides, et après, on aurait allaitement, etc.

Je vois déjà les gros titres :

POURQUOI CARLA N 'ALLAITERA PAS NICO II.

Ou :

Pas de sein pour Nico 2.

Chouette, non?

jeudi 26 février 2009

Une histoire

Voilà une anecdote, dont il faudrait faire une nouvelle, pour en percevoir les implications.

Nous allons dire qu'elle se passe dans la boutique d'un coiffeur. Ce n'est pas le cas, mais discrétion oblige.
Ce n'est pas n'importe quel coiffeur, c'est, dans la ville, LE coiffeur, très cher, très luxe, qui offre une gamme de service impressionnante à côté (spa, beauté, cirage de chaussure.. café... et autres).

Dans ce coiffeur, il y a le directeur, et des employés : anciens, et des nouveaux.
Ce coiffeur est très ancien. Les employés sont tous syndiqués. Les anciens employés ont une grille de travail qu'ils ont choisies eux mêmes, et qu'il est impossible de modifier sans un procès. D'ailleurs, il est impossible de modifier quoique ce soit sans procès : le directeur est deux à trois fois par semaine au tribunal, parce qu'il a voulu modifier le planning de tel ou tel employé, ou les produits coiffants utilisé, ou la marque des chariots sur lesquels on pose les produits.
De ce fait, pour compenser la rigidité des employés anciens, le directeur fait très attention aux nouveaux contrats; ils doivent accepter que l'on modifie leurs horaires ou les produits coiffants ou le matériel en fonction de l'activité du salon de coiffure.
Les employés les plus récents sont donc les plus efficaces et réactifs et les plus appréciés de la direction.
La personne qui m'a raconté cette histoire m'a précisé : C'est aussi eux que l'on vire en premier quand l'activité baisse, puisqu'ils coutent moins cher à virer que les employés syndiqués depuis 20 ans, avec ancienneté etc.

Un jour, arrive une cliente agée, qui vient de très loin pour ce coiffeur. Elle a un certain nombre de petits problèmes de transports et de liquidité (elle est étrangère au pays) et demande à plusieurs reprises à la personne qui l'accueille chez le coiffeur de la dépanner. Au prix où elle ce coiffeur, elle croit pouvoir s'attendre à un service personnalisé.
Mais l'employé qui l'accueille ne l'aide pas, lui donne des infos du bout des lèvres et ne lui offre pas ce que l'on appelle un "service".
La dame, de retour chez elle, fait du raffut sur les forums internet en se plaignant de la mauvaise qualité du service reçu : ce coiffeur est cher, et le service est mauvais. Donc, elle est furieuse.

Apprenant cela, le directeur fait une enquête, retrouve trace de la cliente et de qui s'est occupé d'elle. L'employé, qui est l'une de ces personnes présentes depuis très longtemps dans la boîte, avec tous les avantages acquis que cela suppose, dit au directeur : "Vas-y, mets moi un blâme : demain, tu es au tribunal".

Il n'y a pas eu de blâme, totalement contre productif, mais quel est le résultat?

Avant tout, qui travaille dans ce salon de coiffure, et, par le service de bonne qualité qu'il donne, contribue à en faire la réputation?

Dans l'ensemble, les jeunes employés : ils sont dynamiques et essaient de tout faire bien ; d'ailleurs, s'ils ne font pas l'affaire, on les vire tout de suite ; on ne garde que les meilleurs. Dans ce salon de coiffure (et je parle bien d'un cas, je ne veux pas généraliser), les anciens employés ne travaillent plus convenablement, faisant peser sur les plus jeunes, par une sorte de "droit d'ancienneté" non écrit, mais renforcé par le système du syndicat (NB : ça ne se passe pas en France ; mais dans un pays fort à droite, fort fort, pendant longtemps, où les syndicats sont plus des soutien de la tradition que revendicateurs ; ils défendent les droits des travailleurs, mais dans une étrange nuance populistes.. difficile à évaluer pour moi, je ne suis pas parfaite dans mon approche)., faisant peser sur les plus jeunes, donc, l'obligation du travail. Eux font le strict minimum, mais ne se gênent pas pour faire bosser les plus faibles.

Il s'ensuit une relation étrange et malsaine entre la direction et les employés jeunes et dynamiques subtilement opposés aux anciens ; mais la position de la direction est affaiblie par le fait que les jeunes savent être plus facilement virables ; ils peuvent donc se mettre du côté des autres, les anciens, syndiqués, sauf évidement si entre deux personnes les relations sont trop exécrables...

Bon, cette histoire est obscure, mais c'est la deuxième fois dans ma vie que je constate, à l'échelle d'un groupe humain, disons, dans une petite société humaine, le phénomène suivant :
des personnes utilisent des idéaux ou arguments à la base altruistes et respectables, mais à leur propre profit et en les retournant contre d'autres membres du groupe humains qui sont donc mis en situation d'infériorité, non pas par des arguments comme "la supériorité de la race" ou "de l'âge", mais comme "la protection des plus faibles". De bons arguments qui mènent à des situations intenables...

Suite partielle du précédent

Je ferai mieux de m'efforcer de ne plus évoquer ça qu'avec mille précaution.

Enfin !
j'ai dit au moins une connerie dans le post précédent, au sujet de l'église catholique traditionnelle en laissant entendre qu'il était stupide de dire qu'elle était antidémocratique. ça m'a sauté au yeux comme une paire de claque en me lisant. Et Dieu sait qu'il y a à en dire. Comme ça m'arrive souvent, j'ai utilisé des mots qui sont chargés de sens. J'aurais du dire (en fait, je pensais à) : la religion française populaire traditionnelle. La pratique religieuse lambda. Mais même là, il y a à dire.
En tout cas, l'expression que j'ai utilisé auparavant renvoie non pas à la pratique religieuse, mais plutôt à l'organisation ecclésiastique et il y aurait sûrement de nombreuses choses à dire sur le rapport de l'Eglise (par exemple dans les années trente, et leur apothéose sous Pétain) et de la démocratie.

Mais il y a aussi les curés jureurs sous la révolution.

Mais les massacres de Septembre.

Donc je n'en dirais rien. Mais l'expression était malheureuse. je le signale au cas où des lecteurs rigoureux passeraient là, l'expression scie la branche du raisonnement que je tiens.

Probablement parce que ce n'est pas un raisonnement mais un ressenti.

Mathieu L. prend un seul t et il faut citer Rubin, où est -il? .
En effet, ce qu'il dit est intéressant.
Mais ce débat est décidément trop frustrant.

mardi 24 février 2009

Voile, burqa etc + liens sur discussion intéressante

Chez Toreador, je viens de tomber sur une une série de post absolument palpitants - non, ce n'est pas le mot, accablants, stimulants, exaspérants? Anxiogènes? Désespérants?
Je ne sais pas. En tout cas, français de chez français.

Le thème de base du débat était : interdire ou non le voile dans les lieux publics. En fait, Toréador part de ça et relie subtilement ce débat à un autre (le protectionnisme) ; c'est très bien vu, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse.

Ici (il y aurait beaucoup à dire, mais bon): (l'auteur évoque une hypothétique musulmane, de provenance inconnue, peut-être marocaine, je me demande comment une marocaine peut porter une burqa, mais je dis ça pour dire, la mauvaise foi se trouve partout, et je dirais même que pour porter une burqa, il faut être française - je me comprends - mais ça veut dire quoi une musulmane, même dans un seul pays les gens n'ont pas le même rapport à la religion, c'est comme de demander à quelqu'un qui mange des crêpes si sa famille est bretonne - porteuse d'une burqa) : Sa culture est CONTRAIRE à la nôtre (et je ne parle pas ici QUE de la bourka).

Je ne pense pas que l'auteur de ces lignes soit raciste, je le vois bien comme par exemple ces français de bonne volonté que j'ai renseigné un jour, là bas ; comme je leur suggérai d'aller au marché du vendredi d'une certaine ville pour voir un peu le vrai pays, ils me répondirent avec un respect exacerbé "ah mais non ! c'est leur jour saint ! " je leur dis que jour saint ou pas, c'était le marché, pas loin, et drôlement sympa. Rien à faire. Ils avaient décidé que le pays était religieux (!!!???!!!) parce que musulman. On respecte. Mais nom d'une pire en bois, les musulmans eux même ne respectent pas le truc !!! Mais non. Parce que deux ou trois chieurs ont réussi à faire croire que tous les musulmans étaient tous croyants, ne buvaient pas une goutte d'alcool, etc, maintenant, le français moyen se doit de respecter une culture qui n'existe qu'à peine (exemple : discutez de la prononciation du gh avec des libanais et des algériens)(je parle de la culture musulmane, comme s'il y avait une unité autre que quelques préceptes religieux) - ce n'est pas le mépris qui me fait dire ça, mais les musulmans sont aussi copains entre eux que les Portugais avec les Espagnols, les Français avec les Anglais, les Flamands avec les Wallons... ce sont des gens normaux, quoi : jamais contents, jamais d'accord. Les msusulmans, ça n'existe pas : il n'y a que des gens de nationalité différentes, et encore, après il faut rpendre en compte leur passé, leur expéreince de l'autre et de l'expatriation... Musulman, c'est un adjectif qui ne devrait décrire qu'une facette d'une personne et qui recouvre ceux dont on les affuble comme une burqa - et ça, à qui le doit-on? Aux intégristes...
Je sais qu'en commentant cette phrase je ne suis pas claire. Mais la culture musulmane n'est pas contraire à la culture occidentale ou démocratique, pas plus que qu'un banc n'est le contraire d'une chaise, ou une rose l'opposée d'une orchidée ! en revanche les fascistes religieux musulmans, eux, le sont. Comme ils doivent se réjouir. Comme ils doivent, ces salauds, se frotter les mains de commencer à voir tous les gentils braves français pas racistes mais si peu intéressés par ce qui se passe hors de leur culotte (et on les comprend : la France est un pays merveilleux, c'est comme Paris : en sortir est une opération psychologique : je ne critique pas) persuadés de ce qu'ils leur ont martelé. Qu'il n'y ait pas de possibilité d'Islam démocratique, c'est le credo de ces salauds, qui veulent des dictatures, mais à leur profit. Hic fecit qui prodest, merde. Qui a intérêt à rendre l'Islam et la démocratie incompatible??? En utilisant des raisonnements similaires, on pourrait considérer que le christianisme traditionnel est non démocratique ; ça ne tient pas debout. Eux n'en veulent pas, voilà qui est sûr. Et ils utilisent mille façons de régner sur les esprits, et y parviennent fort bien. Ils influencent même le français moyen. Bravo. Chapeau. Rien à dire.

Cela dit, ce qui me navre avec cette histoire de burqa c'est que c'est le type même du faux problème. Ce faux problème est, avec une habileté casuistique, introduit en France par les intégristes. Du bonheur absolu : au nom de la liberté, puisque la démocratie c'est la liberté, une française peut-elle porter une burqa? Il faut bien se poser le problème, puisqu'il est là. Au nom de la liberté, ai-je le droit de consommer de la drogue? ben, on est un pays libre ! Ai-je le droit de rouler ivre? Ai-je le droit de me promener toute nue? Si ça, ce n'est pas le problème qui fout la merde, je ne sais pas ce qu'il faut.
Je n'ai aucune réponse à ce débat à part m'arracher les cheveux. Je ne sais même pas comment on peut en avoir. Il est évident qu'une femme qui porte une burqa en France le fait pour des raisons idéologiques. (Il faudrait que je parle de ça) mais elle peut croire à ses raisons idéologiques, et avec une grande sincérité. Et c'est là le problème. Alors que faire? Que faire? Que la justice tranche, elle est là pour ça.

Ce post est totalement confus, mais penser à tout cela me met en rage. Si nous repartons, ça sera peut-être dans un pays musulman, ou partiellement musulman. Je voudrais juste pouvoir penser à des maisons aux toits plats, qui recouvrent les collines ; des fleurs dans les jardins ; les odeurs des épices ; les regards et les sourires des gens dans la rue ; les petits magasins tout pourris où l'on trouve de tout. Mais, rien à faire, non !!! Grâce aux intégristes, je serai obligée d'avoir peur ; obligée d'entendre mes concitoyens parler avec mépris des "bâchées" ; obligée de redevenir l'adversaire, en paroles, de la plupart de mes interlocuteurs minés par la propagande ; et des occidentaux qui me traiteront de rêveuse. Et qui me diront, eux aussi : mais si, "ils" ne peuvent pas être démocrates, "ils" ne savent pas, ils, ils ils.... Et en effet, les circonstances nous sépareront. Et les amis que j'aurais seront toujours discrètement humiliés par les Occidentaux, mais ils le supporteront parce qu'ils ont besoin de la liberté d'esprit des Occidentaux, qui s'accompagne de leur mépris. Et moi je supporterai certaines remarques anti occidentales primaires pour pouvoir sortir de l'étouffant univers des suffisants occidentaux. Est-ce qu'il n'y a plus nulle part de dialogue, de lucidité, de tolérance?

Des liens pour retrouver la discussion, peut-être je trouverais une réponse, un jour, plus tard.

Matthieu L : si je fais de gros efforts, peut-être ferais-je des phrases claires comme les siennes, et pas confuses et alambiquées ; si j'y parviens, j'ouvre un blog sérieux. Le seul avec lequel je sois d'accord totalement, même si ça ne règle rien. On a quand même des filles qui veulent porter ces fichus burqas irano-indiennes devenues symboles religieux musulmans. (ah non, je ne suis pas d'accord quand il dit que beaucoup de maghrébisn sont athées ; non; quelques uns surement ; mais une faible proportion).
Criticus : poli et bien élevé.
René Foulon :(il me fait, avec accablement, penser à des gens de ma famille, pas du tout raciste, mais bon quand même ces gens là ne sont pas comme nous)
Toréador. (élargissemment du sujet).



NB : quand je me demande comment une marocaine peut porter une burqa... c'est une question entre moi et moi. La burqa est un élément de costume oriental ; indien; je ne sais pas par quel chemin exact elle a atterri à l'Ouest de l'Islam, mais c'est un épiphénomène de l'intégrisme, c'est du grand n'importe quoi... mais bon, quelque soit le cheminement, des marocaines portent, éventuellement, la burqa.

NB 2 : Les Islamistes ont leur jeu facilité par les musulmans non intégristes qui trouvent ça pas mal, de voir l'islam relever la tête. Certes, si les Islamistes passaient au pouvoir, la perte de libertés serait terrible, mais de toute façon ils sont déjà privés de libertés... partiellement, mais il n'y a pas une démocratie en terre d'islam... Comme disait Platon : l'ambition des gouvernant et la lacheté des gouvernés.

Insupportables politiciens...

Ah, que j'ai aimé lire ça !!!

samedi 21 février 2009

Antisémitisme

Sur un blog que je découvre par hasard : le retour de l'antisémitisme.

Un sondage révèle qu'en Europe, pas mal de gens songent encore à incriminer les juifs.

A nouveau, je n'en reviens pas : jamais je n'aurais songé à ça !! Mais est-ce que le sondage n'amène pas les gens à se poser des questions qu'ils ne se poseraient pas, et à donner des réponses hasardeuses et dictées par la crainte?

Christiane Taubira

Signalée par Otir. Remarquable, bouleversante, sincère.


vendredi 20 février 2009

Affaire Anna Politovskaia

La justice est-elle possible en Russie?

L'échec du procès d'Anna Politevskaia laisse planer un doute.

Selon le blog , on peut lire que certains commentateurs estiment que la justice russe a fonctionné puisque, faute de preuve, elle a acquitté les prévenus. En effet, elle aurait aussi bien pu les condamner. Se réjouir de leur non condamnation ne donne pas une image très positive du fonctionnement habituel de la justice russe.

La presse russe a déploré cet échec, et certains doutent que la lumière puisse être faite sur cette histoire. Même si la rencontre entre le président Dmitri Medvedev, le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta Dmitri Mouratov et son copropriétaire Mikhaïl Gorbatchev indique que le chef de l'état veut que toute la lumière soit faite sur les meurtres de journalistes, si des agents de l'état sont à ce point impliqués, l'enquête se heurtera à un "bouclier gigantesque", selon l'expression de Serguei Sokolov, rédacteur en chef adjoint de Novaïa Gazeta, à propos de l'enquête Politkovskaïa.

Sergueï Sokolov et ses collègues qui ont enquêté mettent en cause la perméabilité entre milieux criminels et fonctionnaires des services (FSB, police) et de la corruption généralisée.
Le procès aura révélé de nouveaux faits (nouveaux noms par le parquet, dans mon article).L'avocate Karina Moskolenko compte demander des suppléments d'enquête. Car, officiellement, l'enquête n'est pas close.

jeudi 19 février 2009

Une anecdote troublante

Sur le blog de Bénédicte, le flic.

Courage et dévouement.

Magnifique.

mercredi 18 février 2009

La crise en photo.














APRÈS la saisie, le détective Robert Kole doit s'assurer que les résidents ont quitté leur maison, Cleveland", est une photographie, réalisée en 2008 par Anthony Suau, illustrant la crise des subprimes aux Etats-Unis. Le cliché a remporté, vendredi 13 février, le 52e prix du World Press Photo Award, le plus prestigieux concours de photojournalisme. L'image décrit un des épisodes les plus marquants de la crise économique : de nombreux Américains ayant contracté des crédits hypothécaires à risques (subprimes) n'ont plus été en mesure d'honorer leurs crédits aux taux souvent usuraires, et ont vu leurs propriétés saisies par les autorités.

(Source : Le Monde)

Premier mort en Guadeloupe

Il fallait bien que ça arrive ! et maintenant, après ce premier mort dans le conflit en Guadeloupe, que va-t-on faire?

Facebook

Un post intéressant.
En effet, l'auteur fait un parallèle entre deux points, très différents, mais qui ont des caractères extérieurs de ressemblances.
Les internautes veulent faire ce qu'ils veulent avec les films et oeuvre d'arts, mais ils crient si l'on touche à ce qu'ils ont fait eux-mêmes : donc ils ne sont pas cohérents.

Même si je ne suis pas d'accord, je trouve l'idée intéressante : en effet, de même, on peut s'effrayer de certaines mesures des gouvernements qui paraissent anti libertés (,, ), et on va s'abonner et tout raconter de sa vie sur Facebook ! Sans se demander qui pourrait un jour être à la tête de facebook.

Mais tout de même, c'est différent, car en l'occurrence, il s'agit, sur Facebook, de données privées, alors que les films et musiques sont faites pour être diffusés, c'est public. Par ailleurs, tous les onternautes ne téléchargent pas comme des furieux.

Mais il était bon d'avoir un avis différent, ne serait-ce que par principe.

lundi 16 février 2009

Hugo Chavez, eh oui

Voilà, comme ça je suis sûre.

Je ne me suis pas livrée à une analyse politico économique sophistiquée, non, j'avoue.

Non, j'ai écouté mon vécu, les années passées dans un pays dont le Président manipule toute la presse et les infos, ce pays dans lequel on l'appelle "lui", "tu sais qui", "machin", "devine qui".

Oui, et au passage, ce pays n'est pas la France, je dis ça pour tous les andouilles qui frissonnent en se faisant peur avec notre Sarko, décidément antipathique (c'en est même pathologique ; il doit avoir peur d'être aimé), mais si unanimement critiqué et insulté (mon cher Sarkofrance, par ex, pour ne citer que lui car pour gagner du temps je le lis en priorité) que on peut encore se réjouir de la liberté d'expression.
Ça me fait penser à un sketch de Bigard qui disaiet en gros : dans les pays pauvres, le lait, même entier, ils le boiraient.
Eh bien, dans les pays pauvres, le Sarko, même agité, ils le prendraient. Enfin, d'un autre côté, la politique était ce qu'elle est, et le pouvoir ne connaissant plus alors de limitations, le Sarko subirait probablement une mutation qui l'amènerait à copiner à donf avec ... eh bien, les mêmes, le démocrate Khadafi, par ex, ou le Syrien.

Bref, toujours aussi obscure, je suis.

Donc sur ce blog j'ai trouvé les réponses auxquelles je m'attendais. Des populations peu éduquées, et matraquées par la télé. Et, oh, surprise, comme dans le pays où j'ai vécu, une élection.

Comme a dit ce matin mon mari, flegmatique : Encore un. Après Zinedine, après Bouteflika... Même les Iraniens font ça plus finement.

Et naturellement, ceux qui, avec des trémolos, te disent que Ahmedinejahd est un démocrate, ben ils disent pareil de Chavez.

A l'autre bord, nous avons ceux qui voient des communistes et des sales arabes partout.



Moi, je m'en fous, je vais aller me faire un sandwich huile d'olive jambon, avec des tomates.

Un film péruvien primé à Berlin !

Je suis ravie. C'est un film, déjà salué par la critique, qui évoque les exactions des terroristes du Sentiers Lumineux. Pour se rappeler, j'espère, que, là bas, ici, ailleurs, partout, les terroristes ne sont pas de braves gens qui se battent pour une cause, mais des criminels qui terrorisent le peuple, pour prendre le pouvoir par la force (et ceux qui jouent à faire croire que par exemple les résistants français, appelés terroristes par les allemands, faisaient la même chose, sont des manipulateurs).
La réalisatrice se nomme Claudia Llosa, et le film est "la testa asustada".

Hugo Chavez réélu

Les vénézuéliens renouvellent leur confiance à Hugo Chavez, lit-on.

Je ne connais pas le pays, et je vais tâcher de prendre le temps de m'informer. par ailleurs, pourquoi ne pas se représenter plusieurs fois? En soi, ce n'est pas si terrible.

Non, mais il se trouve simplement que j'ai vécu dans un pays, comme ça, où le Président a fait modifier la constitution, enfin il l'a modifiée, entre un soir et un matin, et paf, il s'est représenté et il a été élu, comme me disaient certaines personnes, avec un sourire mis amer mi ironique, à 104% des voix. Je pense à ça, par association d'idée. Et je crois bien que Bouteflika vient de faire la même chose.

Et pas un journaliste européen pour bondir.

Enfin, je vais fouiner un peu.

Insultes racistes

Encore des insultes racistes.
Bon, c'est du foot.

Mais comment peut-on?

C'est un truc qui m'échappe totalement. J'essaie de contextualiser. Je suis devant un type qui fait une connerie. Ex : il rate un créneau et je me dis "la vache, il est nul, il avait la place de garer un autobus".

Mettons que mon premier éflexe ne soit pas de me taire, car au fond je m'en fous.

Mettons que je fasse partie des gens qui estiment que savoir se garer c'est aussi important que les vaccins et les compétences premières à l'école (lire écrire compter).

Mettons que je souhaite exprimer mon ira face à un comportement si inconséquent.

Mettons aussi que le type ait la peau noire.

Je passe près de lui et je lui dis : "c'est normal, les Noirs ne savent pas se garer?" Ou : "En Afrique, vous n'avez pas de voiture?". Attends, je vais essayer plus vindicatif : "Rentre chez toi et raye les voitures des autres !" (pas de Français, c'est l'idée).

Mais ça ne marche pas. Je ne peux pas. J'ai été conçue avec le gène de la non insulte et incapable de faire des allusions au physique des gens (il m'arrive de tenter l'humour noir et de faire des blague sur leur mental, mais j'ai honte).

Comment se fait-il que tout le monde ne soit pas comme ça? Ce n'est pas de l'intolérance, je suis prête à m'engueuler avec des tas de gens, mais l'insulte raciste, rien que d'y penser je rougis tant je trouve ça bas.

Et pourtant, des gens racistes, j'en ai connu, mais je ne les vois plus, justement pour ne pas rougir en les écoutant. Et je pense à une copine d'enfance, une fille gentille, qui tout d'un coup, suite à un échec amoureux, s'est mise à me parler des arabes d'une façon insupportable. Elle avait ça en elle, cette capacité à être odieuse, primaire, et je ne l'avais jamais vu. Et quand c'est sorti, ça m'a presque fait peur. Je n'ai pas compris où elle avait caché ça pendant tant d'années.

Un week end de deux jours

Ah ah !!! Juan de Sarkofrance l'attend à chaque tournant !!!

Je suis morte de rire, il saute sur un jour de congé que s'octroie notre chef vénéré, peut-être pour aller zyeuter le ski.

dimanche 15 février 2009

Sarko et le congé parental

C'est assez marrant, pour une fois je ne bondis pas à l'écoute d'un discours de Sarko, sauf qu'évidemment il va falloir voir ce que ça donne à l'application.
Mais je suis contente qu'il dise que les femmes quittent leur boulot parce qu'elles n'ont pas de mode de garde : je connais des femmes qui, pour ne pas, justement, quitter leur boulot, n'ont pas gagné de sous ou ont à peine gagné des sous pendant les années de nourrice, parce qu'elles avaient peur de ne pas retrouver de boulot après, donc elles travaillaient pour la nourrice, et pour leur avenir. Quand il parle de femmes "écartées du marché de l'emploi", je pense à certaines femmes, pas à toutes (celles qui ont les moyen, ou la chance d'avoir une mère à portée de main).
Il est vrai que l'on peut déboucher sur une remise en cause pure et simple du congé parental, genre on le supprime, ce qui serait terrible. Mais vouloir permettre aux femmes de pouvoir travailler après leur enfant, leur faciliter la tâche, créer des nourrice et des places de crèches, je trouve ça bien.

Naturellement, ça doit être mis en place, et les politiques étant ce qu'ils sont, on est en droit d'en douter. OK.

Mais, à ma courte honte, je ne vois pas ce qui est choquant. Peut-être parce que ma situation à moi, m'a, justement, écartée du marché de l'emploi et que j'ai aimé ses mots, qui viennent trop tard pour moi?

Source : Sarkofrance.


Bon, en lisant ça, je comprends mieux. L'analyse est détaillée. Néanmoins, je ne me sens pas stigmatisée... Bon. A suivre, la prochaine étape du truc...

jeudi 12 février 2009

Désinformation à la BBC

Bon, pas le temps, mais un article de Rue 89 sur la désinformation à la BBC. L'article est plus subtil que ça, seuls quelques sujets sont biaisés, mais voilà l'exemple que je trouve frappant.

Je cite :

Une interview de gréviste diffusée sur la BBC1 a été tronquée. On pouvait succinctement entendre un gréviste affirmer:

"On ne peut pas travailler avec des Portugais et des Italiens."

Le même reportage a été retransmis en intégralité sur la BBC2. Cette fois-ci, on pouvait entendre:

"On ne peut pas travailler avec des Portugais et des Italiens; on est complètement séparés d’eux, ils viennent avec leurs propres compagnies."


Dans un cas, le gréviste est nationaliste, du moins parait-il tel ; dans l'autre, il critique un système - pas des "étrangers" en tant que tels.

Dingue, non?

Le profit ne se partage pas.

J'ai beaucoup aimé cet article. En effet, pour moi qui a toujours eu un mal de chien avec les idées économiques, il a le mérite d'être d'une clarté impitoyable sur l'un des fondements du capitalisme. Bon, il est vrai qu'en fin d'article, quand l'auteur parle d'un "vrai capitalisme", c'est un peu comme le "vrai communisme" ou le vrai "nationalisme" - l'idée théorique, un peu comme la république de Platon, où tout tourne impec dans la construction intellectuelle, mais dans la vie, les constructions intellectuelles ne fonctionnent pas. Quand quelqu'un parle, comme ça de évrai machin en isme", je me dis qu'il faut se sauver en courant.
Mais peu importe. J'ai trouvé cet article clair.

L'auteur faisait allusion aux déclarations de notre cher Président. Je cite : « Je crois à la règle des 3 tiers. Sur 100 de bénéfices, il devrait y en avoir 33 aux salariés, 33 dans la poche de l'actionnaire et 33 qui doivent être réinvestis dans l'entreprise. »

Quand je lis ça, je suis un peu inquiète : comprenez-moi, ça a l'air trop beau, et c'est si beau et souhaitable que je cherche la faille.

C'est l'analyse de ce monsieur qui me permet de la trouver. Que l'on soit d'accord avec ou pas, on comprend que ce que propose Sarkozy ne tient pas debout. Ou alors, il faut formuler les choses autrement ; mais les mots qui sont écrits là sont démagogiques pour un élu de droite.

Comment, les bases du capitalisme étant telles, peut-il énoncer de telles contre vérités si ce n'est par démagogie éhontée?



Kouchner estime que Livni peut gouverner

.. et ça m'énerve ! De quoi il se mêle? (Bon je ne l'aime pas). Il faut absolument qu'il se mêle de tout? Il ne peut pas les laisser respirer, il faut qu'il baratine ?
Je ne sais plus à quel autre moment de l'actualité, il avait fallu qu'il fasse une déclaration, mais nom d'un chien, va sauver le monde.
Oui, j'aurais pu me passer de ce post. Tant pis.

Truquer son audience, bravo !

Lu sur Eco89.

Des sites d'actualités (le Figaro, pour ne pas le nommer) obtiennent de bons scores d'audiences grâce à des procédés un peu douteux, enfin, pas douteux, mais marketing, disons, et ils sont tout de même pris en compte dans les sondages de popularités.

Lamentable.

Voter contre la loi Hadopi

Cette loi me fait carrément peur.
Donc, pour participer, et tenter d' influencer le vote de votre député, c’est facile :
  1. Trouvez l’email de votre député, là, Quadrature du Net les référencent presque tous.
  2. Dans le sujet du mail, mettez ‘Hadopi’ (ou trouvez un autre titre, ce que vous voulez, du moment que vous y insériez Hadopi)
  3. Dans le corps du mail, copier collez le texte ci dessous, ou rédigez vous même un petit mot à votre député, lui expliquant ce que vous pensez de la future loi Hadopi. Ceux d’entre vous qui souhaitent nous faire partager leurs meilleurs emails peuvent les copier dans les commentaires, cela offrira d’autant plus de choix aux autres.

(Madame) Monsieur le Député,

Vous avez été élu(e) député de ma circonscription, et, à ce titre, je me permets de vous adresser ma requête :
Vous allez être appelé(e) à voter, au mois de mars prochain, une loi proposée par le gouvernement appelée ‘Création et Internet’, plus connue sous le nom de loi Hadopi.

Je tiens par le présent email à vous signifier mon opposition à cette loi, qui non seulement bafoue plusieurs principes de base de notre démocratie, comme la présomption d’innocence (loi Française, elle même basée sur l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme), l’obligation de séparation des fonctions judiciaires et administratives (article 13 de la constitution Française voté en 1790), ainsi que bien d’autres irrégularités qui en font dès aujourd’hui une loi d’exception.

Comme vous le savez par ailleurs, l’Europe s’est opposée à cette loi et ne manquera pas de le faire à nouveau, de même que la CNIL, l’AFA, l’ISOC, et de très nombreuses autorités reconnues sur le plan international.

Je tiens à vous rappeler par ailleurs qu’à ce jour, aucune étude scientifique n’a réussi à prouver que le partage de fichiers protégés par le droit d’auteur, ait le moindre impact sur la vente de disques ou de DVD. Bien au contraire, de nombreuses études tendent à prouver l’inverse. Quant à la rémunération des auteurs, d’autres études montrent, quant à elles, la corrélation entre le partage de fichiers et l’explosion récente des arts vivants, offrant une rémunération à un nombre bien plus large d’artistes que n’en offraient jadis les ventes de disques.

Cette loi, écrite pour les lobbys de l’industrie de la Culture, n’a d’autre but que de soutenir leurs modèles économiques vieillissants. En effet, les ventes records d’artistes tels que ‘Nine Inch Nails’ ou ‘Radiohead’, qui offraient pourtant gratuitement leurs albums musicaux à télécharger, le succès massif de films comme ‘Bienvenue chez les Ch’tits’ de Dany Boon ou ‘Taken’ de Luc Besson, qui ont pourtant été parmi les plus piratés l’année dernière, montrent, s’il en était besoin, qu’aucune corrélation ne peut être établie entre téléchargement illégal et baisse des ventes.

Le partage de fichiers a, par ailleurs, considérablement démocratisé l’accès à la Culture, et suscité des appétits autrefois inimaginables, dont l’industrie de la Culture, même s’il ne s’agit plus des mêmes acteurs, continue largement de bénéficier.

En tant que citoyen, et plus encore en tant qu’électeur, je vous demande de ne pas voter en faveur de cette loi.

Je vous prie de croire, (Madame) Monsieur le Député, à l’expression de mes sentiments respectueux.

Votre nom

Les facs et les réseaux

Cette réaction ne me surprend pas. Elle fait écho à ce que l'un de mes parents m'en avait dit, lui qui est prof de fac...
Elle provient de .
Prof de fac, un métier de tueur, en fait...

Juste pour dire

Oui, comme le dit cette blogueuse, cette actualité serre le coeur !
Il devrait y avoir un moyen de se blinder le coeur. Après tout, c'est une forme de voyeurisme, comme l'histoire de ce petit garçon mort (citée, vous avez le lien). Mais on ne peut s'empêcher de frissonner, d'être choqué, surpris, dégouté. Comment s'en empêcher? Vous y parvenez, vous?

lundi 9 février 2009

Cosmopolite !

Délirant.

Je tombe là dessus.

Daniel Schneidermann, en interwievant Pierre Péan au sujet de Kouchner, l'a tellement tarabusté au sujet de ce mot, "cosmopolite", qui s'est mis tout d'un coup à être un synonyme de juif, que Pierre Péan a quitté le plateau.

Donc, quand on dit "cosmopolite", ceserait un synonyme de juif, une façon de critiquer les juifs, donc ce serait du crypto antisémitisme.

Mais d'où sort cette connerie? Pourquoi dois-je vivre dans ce monde-là?
D'un côté, une cabbale débile est menée contre un humoriste (je dis humoriste pour dire : je n'ai jamais apprécié l'humour d'Arthur, que je trouve trop gamin ; mais bon ; c'est un détail annexe) ; de l'autre, un MOT, un simple mot devient une crime, c'est à dire que l'on ne peut plus l'employer sans être soupçonné d'arrières pensées douteuses.

C'est lamentable.

Moi, je considère qu'Obama est cosmopolite - ça ne veut pas dire que je le soupçonne d'être juif et que je veux exprimer un antisémitisme ! ça veut dire qu'il a un parent africain, qu'il a vécu en Indonésie et que ça lui a élargit l'esprit.

Les chansons de Manu Chao me semblent aussi cosmoplites, quoique plutôt hispaniques, mais elles reflètent des influences diverses.

De même, la chanson étoile filante, de Djamel Laroussi.

Cette façon de déformer la signification des mots est lamentable.

Liens sur le sujet.
Le boeuf qui pleure.

Et le Post, qui racle bien le fond, prêt à aller où le vent du buzz le poussera.
Le big bazar.
Une vingtaine.
Laiciste.
Telle est ma télé.
Marianne 2.

samedi 7 février 2009

Arthur et l'antisémitisme

Toujours aussi au fait de l'actualité, je découvre à l'instant avec ahurissement que l'humoriste Arthur est victime d'une sorte de campagne ou de cabbale assez bizarre dont les fondements sont antisémites.
Il faut lire l'article que je cite, rédigé par Arthur.

Je sais que je ne vis parfois pas dans le monde : l'antisémitisme est une abstraction pour moi. Je ne connais pas d'antisémites, ou si certains personnes de ma connaissance le sont, nous n'en avons jamais parlé. Je ne connais pas de juifs non plus, ou alors superficiellement, et j'ignore qu'ils sont juifs, en tout cas je ne connais pas de gens dont la judéité soit aveuglante.

Je ne parviens donc pas à mettre le doigt sur le fond de l'antisémitisme. Il doit bien procéder d'un élément fondamental, mais je ne parviens pas à trouver lequel. Suite aux aléas de l'affaire Kouchner (dont j'ai appris du coup que l'un des parents est juif, comme si ça devait expliquer quelque chose), j'ai saisi que l'on peut faire aux juifs le reproche de cosmopolitisme (opposé au nationalisme ou au patriotisme). Naturellement, je vois le cheminement de cette pensée, mais le suivre me fatigue ; ça ne devrait pas ; observé de près, le sang se glace.

Etudier le sujet serait certainement riche d'enseignement, mais ce n'est pas l'objet de ce post sans objet. Je ne savais pas qu'Arthur était juif, c'est à dire que je ne sais pas qui est catholique ou protestant, ou athée (j'ai aussi appris quand il est mort que Michel Serrault était très catholique). Je ne repère que les musulmans potentiels, à cause de leurs prénoms : encore le prénom ne dit-il pas si la personne est croyante, pratiquante, ou athée. Doit-on s'en soucier? Doit-on se soucier de la religion des gens? Doit-on s'en soucier à ce point là?

Je suis déjà tombé sur des blogs racistes ou antisémites, mais leurs textes me semblent si étranges qu'après quelques minutes de lecture fascinée, c'est l'écoeurement qui prédomine (l'accumulation des idées reçues est souvent écrasante et oppressante). Je n'analyse pas, même s'il serait sûrement intéressant de le faire, par cuuriosité intellectuelle.

La lecture du texte d'Arthur dans le monde procure cette même sensation étrange, inquiétante, folle. Pourtant, je sais bien, pour l'avoir expérimenté, que l'on peut se construire sur le rejet de l'autre. Mais je ne parviens toujours pas à le comprendre.

Il y a eu dans le monde mille et une façon pour l'homme d'asservir, massacrer et exterminer l'autre ; mais ce qui s'est passé en Europe au milieu du XXème siècle possède une qualité d'horreur spécifique : il s'agit d'une extermination basée sur la raison, l'analyse, et non la rage, la colère, l'impulsion. Il s'agit d'une extermination scientifique et industrielle. Les témoignages de Rudolph Hoss, par exemple, ou le livre de Hannah Arendt, Eichman à Jérusalem, en rendent compte avec une acuité et une pertinence qui glacent le sang. Or, quand je lis l'article d'Arthur, je repense forcément à ça. Et je ne parviens toujours pas à comprendre.

Internet va-t-il se transformer en minitel?

Un peu agçant de ne pas pouvoir faire un billet sur le sujet, complet, mais voilà.

De blog en blog, j'en arrive à celui-là.

Une interview de Benjamin Bayart, le président de FDN (French Data Network), une association qui fournit depuis 1992 un accès au réseau Internet à ses adhérents.

Hyper, hyper intéressant.

Résumé succint.

Internet effraie ceux qui ont un business établi (parallèle entre les copistes et les éditeurs de DVD, de livres aussi peut-être) ; les états (qui se méfiaient déjà des petits livres vendus par les colporteurs au XVIIème siècle) et les "marchands de tuyaux".

Minitel réseau faible parce que centré. Internet acentré. Pourquoi est-ce une force? Parce que les données, circulant librement, ne se perdent pas. (exemples dans l'interview). Si infos centralisées : effet bibliothèque d'Alexandrie.

Or, interdiction de faire copie, donc de permettre la reproduction du savoir.

Centralisation nécessaire dans certains cas, mais dangereuses dans d'autres : cas du mail (un pourvoyeur, faiblesse plus grande) ou des blogs (techniquement faciles à héberger chez soi, mais impossible pour raisons techniques qui ne découlent selon l'A. que de choix marketing.

A propos du filtrage : le filtrage imposé pour de bonnes raisons (pédophilie/terrorisme) pourra être utilisé ultérieurement à de mauvaises ; et on n'a pas de chiffres sur son efficacité réelle (il sert à rassurer le citoyen).

vendredi 6 février 2009

L'Iran, une nation de blogueurs

Via Matoo, qui l'avait eu chez GuiM, et qui nous envoie chez RWW pour en savoir plus (qu'est-ce que je suis web 2.0, je trouve, je suis fière de moi), une video comme je les aime.

En Iran, les bloggueurs défient le gouvernement. Non, ils ne sont pas tous islamistes, barbus, et fanatiques : on y trouve toute sorte et je dis bien toutes sortes de gens, car notre vision du monde ne doit pas nous faire croire que s'ils ne sont pas barbus ils sont tous gauchistes, ou grunges, ou je ne sais quoi que l'on pourrait poser en opposition à un islamisme qui de toute façon n'a de religieux que le nom et qui est la face propre et faussement sainte d'une dictature politique.

Vais-je parvenir à mettre la video?
Oh mon Dieu ça marche.




IRAN: A Nation Of Bloggers from ayrakus on Vimeo.

Comme dit GuiM, faites circuler l'info.

Vivent les blogs, vivent les médias sociaux.

Iran, une nation de Bloggeurs. Bloguons contre la dictature.

lundi 2 février 2009

Kouchner 2

Lire là.

Qu'est-ce que tu crois, toi?

ça recommence à Gaza.

En même temps, je m'imaginais quoi?

Quoi? je ne sais pas. Que les vrais gagnent, pas les politiques; pas le temps aujourd'hui, mais ça recommence, dissensions entre Palestiniens, donc les politiques israëliens comme un coin là dedans, pour écarter encore.

Où avais-je lu un post qui réfutait totalement que les mecs du hamas soient des Islamistes? ça m'avaient énervés. Ils n'ont pas besoin d'être tous barbus et de prier, ça c'est pour les politiques, ou bien ailleurs, dans les petits villages d'autres pays arabes, où, pour protester, pour n'être pas d'acccord avec le gouvernement, pour le marquer, les rassemblements étant interdits, on peut laisser sa barbe pousser et fréquenter la mosquée. Mais sauf si le régime s'en réclame en version hard, on peut être islamiste pour le genre.

Je m'explique. On se dit que les Islamistes doivent tous avoir des têtes d'Islamistes.
Mais pas besoin forcément.
Pourquoi?
Quand c'est un islamisme complètement de façade, pour avoir d es sous iraniens par ex, mais qu'on aussi des sous d'autres musulmans pas iraniens, on n'est pas obligés d'avoir l'air archi islamiste. On s'en fout, les sous arrivent. Ils suffit de pratiquer juste un peu. Il ne faudrait pas non plus être athée, les monarchies pétrolières n'aiment pas trop.

Pourquoi ne pas être carrément athée???

Mauvais : les carrément athées, tendance gauchiste, c'est ceux d'avant, ceux de juste après les indépendances. L'athéisme vient d'occident. Dans les années 70, on pouvait croire que l'Occident allait se mettre à être sympa, mais finalement non, l'Occident n'a pas été sympa, et en plus il est dans la merde : adopter ses valeurs, c'est adopter les valeurs d'un adversaire affaibli : il faudrait être con.
Alors, pourquoi ne pas tous être intégriste à mort, à fond les manettes?
Parce que c'est chiant. Il faut vraiment que le gouvernement ait une forte motivation pour fliquer sa population comme ça. ça coûte cher, humainement.

Total, j'écris des conneries et je pense aux enfants palestiniens. Je ne devrais pas, ça ne résoud rien.

(Il fait froid et gris, j'ai du boulot, je traîne, bye).

Bye

dimanche 1 février 2009

Kouchner

On savait que Bernard Kouchner était resté gérant de la société BK Consultants, créée en 2004. Ce que l’on ignorait, c'est qu’il aurait ensuite fait passer ses prestations de conseil et d’audit sous l’égide de trois autres sociétés (IMEDA, Africa Steps et Danomex) créées par deux de ses proches collaborateurs, Éric Danon et Jacques Baudouin. Une fois devenu ministre des Affaires étrangères, en mai 2007, Bernard Kouchner fait nommer le premier ambassadeur extraordinaire à Monaco, le 8 août 2007. Quant au second, il lui avait confié dès sa nomination la direction de la Communication du Quai d’Orsay.

Bon, tout le monde a le droit de gagner sa vie, et tant qu'à faire dans un domaine que l'on maîtrise. Donc, que Bernard Kouchner offre ses services de conseil en administration de la santé, pas de souci.
Mais si certains sont choqués du mélange entre le politique et les sous (puisque Kouchner ministre travaille pour ses faire payer les factures qu'on lui doit pour ses fonctions exercées précédemment), ce n'est pas ce qui me choque le plus.

Mais tout de même un point. A un petit niveau, je connais des gens qui ont du faire très attention à tout cela : à ne pas mélanger une fonction publique et des intérêts privés. par ex, un directeur d'école française à l'étranger qui s'interdit d'aller chez les parents pour ne pas créer l'impresion qu'il est plus amis avec les uns qu'avec les autres : mettez vous à la place des parents, dans une école de 300 élèves : ça peut prendre des proportions.

On voit que quand on s'appelle Bernard Kouchner et qu'on est Ministre, on peut prendre moins de gants que quand on est directeur d'école (un directeur d'école ne pourrait jamais avoir une société privée pour former des maîtres...).

Mais ce n'est pas tout.

Ce qui me choque, moi, c'est qu'un homme, soi disant avec une haute stature morale, puisse se faire le conseiller sanitaire, avec ses amis, d'un dictatuer corrompu, et se faire payer des sommes astronomiques qui sont prises sur l'argent du peuple gabonais, qui n'est pas le plus pauvre d'Afrique, mais qui serait bien content de voir son argent utilisé autrement. je suis choaquée et écoeurée de ce phénomène qui livre l' Afrique aux soit disants gentillesses des Blancs. Et ceux qui viennent la main sur le coeur sont encore pire. Je pense aux Occidentaux qui viennent créer de petites entreprises dans les pays d'Afrique : ils prennent des risques, ils ne sont pas toujours hyper sympas avec les gens, mais au moins ils sont assez proches d'eux, même s'ils râlent. Là, nous avons affaire à un grand manitou, un manipulateur, un type qui, peut-être, a commencé en soignant vaiment des gens mais qui très vite s'est détourné de sa mission initiale et s'en est mis plein les poches.
Il s'est peut-être dit que s'il ne le faisait pas d'autres les feraient. Que la corruption gangrenait le pays, alors pourquoi ne pas en bénéficier? c'est écoeurant tout de même, véritablement écoeurant. Le gabon vait-il besoin de facturer de telles sommes à ces sociétés? N'y at-il pas d'autres secteurs où mettre l'argent? Ces pratiques sont honteuses. Imaginez les : le président corrompus et le médecin français, faisant ensemble leurs petites affaires. Peut-être le Président ne veut plus payer, il sait qu'il s'est fait rouler (ce n'est pas pour donner l'argent aux malheuruex de son peuple, allez, qu'il veut le garder, c'est pour payer ses partisans, qui se font rares...). peut-être Kouchner avait-il promis plus, et n'at-il pas tenu ses promesses, alors le Président ne veut plus payer.
Je ne sais pas, j'invente, je ne suis pas dans le secret de ces histoires. Mais j'en ai vu tellement, de ces gens, de ces occidentaux imbus d'eux mêmes, roulant les Africains qui les roulent aussi, toute une m"canique de la corruption, du mensonge, de l'argent, du pouvoir qui se fait au profit des riches occidentaux et Africains, et au détriment des plus faibles et des plus malheureux. Et Dieu sait qu'en Afrique, les malheureux ne manquent pas.

(Je tiens à être bien précise, je n'oppose pas les pauvres malheureux Africains aux méchants Occidentaux ; non; j'y ai vécu, en Afrique ; j'oppose une classe de riche et puissants Africains associés avec des Occidentaux, souvent politiques ou représentants d'ONG françaises ou Européennes ; au peuple africain ; et naturellement, le français de base n'est pas au courant de ces histoires de gros sous).

A vomir.

Source : Marianne 2.

Là aussi.





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